Voilà une superbe initiative dont Sud Ouest se fait l'écho, et qui mérite d'être relayée. Depuis un an, le monde tourne au ralenti. Le Coronavirus impacte beaucoup la société. D'un point de vue économique, mais aussi social et moral. C'est dans ce contexte que les violences intrafamiliales ont connu un bond, sans que la parole puisse être totalement libérée.
Mais en parler est un début. En parler est même essentiel. Et à ce titre, le Stade Rochelais a décidé d'agir.
Le club et le groupement de gendarmerie de Charente-Maritime mènent une action commune, avec une campagne de lutte contre les violences conjugales, nous apprend le journal. Tous les quinze jours, une vidéo de sensibilisation est diffusée, et les joueurs du quart de finaliste de la Champions Cup n'hésitent pas à porter eux-mêmes le message.
Cette semaine, Rémi Bourdeau et Sitti Ben Hamidou parlent des violences physiques.
Le @staderochelais et la @Gendarmerie_017 disent non aux violences intrafamiliales et font bloc contre les violences physiques !#SaveTheDate Prochain spot sur les violences psychologiques le 20/04 à 8h.
— Gendarmerie de la Charente-Maritime (@Gendarmerie_017) April 6, 2021
Ensemble, faisons bloc, #ArrêtonsLesViolences pic.twitter.com/cdhcJlwuZr
Sud ouest nous apprend par-ailleurs qu'une convention a été signée par le Stade Rochelais et la gendarmerie. Ainsi, l'action commune se poursuivra pour deux ans, et les licenciés de l'école de rugby participeront à plusieurs actions au sein du club, pour sensibiliser à ces drames liés aux violences intrafamiliales.
Le Haut Landais
j'espere que ce genre d'actions aide a diminuer les actes de violence bien que je ne sois pas convaincu de leur efficacité. en tout cas, je les soutien
coupdecasque
Le travail sur le long terme c'est de faire changer les mentalités et pas seulement "taper c'est pas bien" mais bien de montrer quels comportements ne sont plus admissibles.
Cela passe beaucoup par les enfants et les personnes "connues" ou "admirées" par ces mêmes enfants peuvent justement les influencer positivement.
CEVEN
La sensibilisation est déjà un sain et nécessaire premier pas.
Quelque part, nous sommes également tous concernés en tant que voisin, proche etc.
Il ne s'agit pas là d'encourager les superman ou la delation, mais d'être conscient que rien n'est pire que l'omerta dès lors qu'on dispose d'un faisceau d'indice suffisamment établi.
Le Haut Landais
tout a fait d'accord.
nous sommes beaucoup a etre impliqués de près ou de loin.
je me souviens qu'une des cantinières était arrivee au déjeuner avec un oeil au beurre noir. ca avait fait rire un copain (gentil mais un peu khon) et je n'etais pas assez oppose a son commentaire.
depuis, j'essaie d'avoir de meilleures reactions.
personne n'est parfait mais nous avons tous la responsabilité de lutter contre la violence