Visiblement, les Saracens avaient une dent contre les Tigers. Remake de la finale de Premiership remportée par Leicester la saison passée (15-12), ce Saracens - Tigers était le choc du week-end de l’autre côté de la Manche. Invaincus avant la rencontre, Owen Farrell et ses coéquipiers voulaient visiblement prendre leur revanche face à des Tigers qui comptaient alors une défaite en trois matchs. Un choc de haut de tableau qui a rapidement tourné à l’avantage des hommes en noir. Alors qu’ils sont menés (3-6), les Sarries initient une relance de leurs 22 mètres. Une combinaison parfaitement huilée qui va jusqu’à l’aile. Lewington s’occupe de faire la différence face à Anthony Watson. La suite n’est que soutien et timing parfait, pour envoyer le centre Alex Lozowski en Terre promise (10-6, 16e). Une première relance salvatrice qui va donner le ton du match et de la détermination des Saracens. Les Tigers vont réagir dans la foulée par un essai de James Cronin (10-13, 20e). Un répit de courte durée… Quelque temps de jeu plus loin, Elliott Daly foudroie la défense adverse pour envoyer à dame son troisième ligne Ben Earl. À partir de là, les Tigers ne feront qu’illusion et seront dépassés par une attaque en feu. Passe au millimètre, puissance, vitesse… la panoplie offensive des Sarries est effrayante. Après deux nouvelles réalisations (30e, 38e), ils s’offrent même le bonus avant de rentrer aux vestiaires (27-13, 40e)
VIDEO. TOP 14. RUGBY. Jalibert, Saracens et météo : Urios dresse le constat de son UBBLa plus large victoire de l’histoire face aux Tigers
Si en seconde période tout restait possible pour les champions en titre avec un essai de Freddie Stewart pour maintenir l’espoir (27-18, 50e). Ils vont vite s’apercevoir que leurs adversaires sont sur une autre planète. Omniprésent durant ce match, c’est Daly qui vient conclure un nouveau mouvement d’envergure des siens à l’heure de jeu (34-18). Deux autres réalisations (69e, 79e) viendront alourdir une note plus que salée pour Leicester qui pourrait même avoir perdu sa recrue phare. Entré à la mi-temps, André Pollard a visiblement été touché au genou et à du céder sa place après 17 minutes de jeu. Une après-midi cauchemardesque pour les Tigers. De l’autre côté, avec ce score fleuve (51-18), le public peut exulter. Les Saracens enregistrent le succès le plus large de leur histoire face à Leicester. Une victoire acquise par une détermination sans pareille et des joueurs en osmose. Bien sûr, Owen Farrell a dirigé ses troupes à la baguette. Mais il a aussi pu compter sur des arrières en feu à l’image de l’intenable Max Malins, d’une paire de centre au sommet et d’un Elliot Daly dans tous les bons coups. Devant aussi, le pack a allié puissance et mobilité pour marcher sur les Tigers sous la houlette du demi de mêlée sud-africain, Ivan Van Zyl (6 sélections). Les Sarries ont fait la totale à leurs adversaires et envoient un message fort au reste de l’Angleterre… mais aussi de l’Europe. Assurément, cette année en Champions Cup, il faudra aussi compter sur cette équipe des Saracens.
Mat RCK
Un Daly des grands jours
Do-go-let
Bien Malins ces Sarrazins
Mat RCK
Comme quoi, ils ont largement dépassé Poitiers
Garou-gorille
Premiership : la loi des Sarries ?