Le contexte
Nous sommes (presque) au terme de la saison 2016/2017. Le Stade Français Paris et le Racing 92 sont les deux derniers champions de France en titre, mais luttent pour se qualifier. Et ça tombe plutôt bien : sur la pelouse de Jean-Bouin, les joueurs de la Capitale accueillent ceux de la banlieue pour un derby explosif. Pour Paris, il est doublement interdit de perdre. D'abord parce qu'une défaite les empêcherait d'accrocher le top 6, malgré une remontée fantastique au classement.
Ensuite, parce qu'il s'agit du dernier match de Pascal Papé. Bon, il s'agira en fait de son dernier match tout court.
Ah, oui, au passage : quelques semaines auparavant, les deux clubs annonçaient leur volonté (depuis abandonnée) de fusionner...
Le match
La raison ? Un carton rouge reçu dans le premier acte ! Tout avait pourtant parfaitement commencé pour les Parisiens. Après la demi-heure de jeu, le Racing est à l'attaque, mais joue sans vitesse et sans conviction. Sergio Parisse profite d'une passe à l'intérieur téléphonée de Dan Carter pour intercepter le cuir, et filer à dame, 50 mètres plus loin. Paris mène, 13 à 6.
Mais juste avant la mi-temps, une bagarre éclate, avec échange de coups de poing. Pascal Papé et Wenceslas Lauret sont les fautifs : c'est donc l'expulsion...
A 14 vs 14, le match s'emballe. Chavancy perce, avec Masoe au relais. Et Carter se rachète avec une superbe passe chistéra après contact pour envoyer Casey Laulala à dame, juste avant les citrons. Le second acte sera du même acabit, à commencer par l'essai en coin de Djibril Camara, roi du tchik tchak. Jonathan Danty enfonce le clou avec un superbe coup de pied qui surprend toute la défense ciel et blanche...
En fin de rencontre, les fans du jeu d'avants seront récompensés par un essai en force de Ben Tameifuna. Mais rien à faire, Paris l'emporte 27 à 23, et peut croire à la qualif (spoiler : le Stade terminera finalement 7e, mais gagnera le Challenge Européen).
Les équipes
L'effectif des Soldats Roses a drastiquement changé ces dernières années. Du XV de départ, seuls Jonathan Danty et Laurent Panis évoluent encore au club, le premier ayant déjà déclaré qu'il partirait cet été. Et sur le banc, Paul Alo-Emile est le seul rescapé.
Chez les Racingmen, ils sont en revanche huit à être toujours là, quatre ans plus tard.
Stade Français | Racing 92 |
15 : Bonneval | 15 : Dulin |
14 : Waisea | 14 : Rokocoko |
13 : Doumayrou | 13 : Chavancy |
12 : Danty | 12 : Laulala |
11 : Camara | 11 : Imhoff |
10 : Plisson | 10 : Carter |
9 : Genia | 9 : Machenaud |
8 : Parisse | 8 : Masoe |
7 : Nicolas | 7 : le Roux |
6 : Ross | 6 : Lauret |
5 : Papé | 5 : Nakarawa |
4 : Gabrillagues | 4 : Grobler |
3 : Slimani | 3 : Tameifuna |
2 : Panis | 2 : Chat |
1 : Van der Merwe | 1 : Afatia |
16 : Bonfils | 16 : Lacombe |
17 : Seneca | 17 : Vartanov |
18 : Flanquart | 18 : Carizza |
19 : Lakafia | 19 : Claassen |
20 : Dupuy | 20 : Hart |
21 : Sinzelle | 21 : Talès |
22 : Steyn | 22 : Thomas |
23 : Alo-Emile | 22 : Gomes Sa |