XV de France. Nouveau forfait, les Bleus privés d'un de leur bulldozer pour l'Argentine

Coup dur pour le XV de France : Tevita Tatafu, le pilier droit de l’Aviron Bayonnais, est officiellement forfait pour le dernier test de la tournée face à l’Argentine ce vendredi au Stade de France.

Sorti après seulement dix minutes lors de l’intense bataille contre les All Blacks samedi dernier (30-29), on parlait initialement d’une simple béquille au genou, comme l’avait expliqué Fabien Galthié. Mais les nouvelles ne sont pas aussi rassurantes…

Cheville en vrac, repos forcé

Selon les informations de Midi Olympique, le problème dépasse largement le coup au genou. Tatafu souffrirait aussi d’une blessure au ligament de la cheville, nécessitant le port d’une botte pour au moins huit semaines. Autant dire que son absence des terrains pourrait dépasser les deux mois.

Tevita Tatafu vs Tevita Tatafu, quand le rugby international réunit la famille à l’autre bout du monde

Une tuile pour les Bleus, mais aussi pour Bayonne, qui perd l’un de ses hommes forts en mêlée. L'Aviron n'a fourni qu'un joueur lors de cette période internationale et va en payer le prix fort malheureusement.

Des solutions en interne

Pas de panique pour autant : les Bleus ont des ressources. Lors du duel contre les All Blacks, c’est George-Henri Colombe qui a assuré l’intérim en pilier droit, enchaînant plus de 70 minutes de haute intensité. Le Rochelais, qui n’avait pas démarré la semaine en pleine possession de ses moyens (problème au mollet), devrait être prêt à postuler pour affronter les Pumas. 

De son côté, Uini Atonio a été rappelé ce dimanche par le staff des Bleus pour participer au rassemblement cette semaine. Si le pilier rochelais est présent, cela signifie qu'il peut s'entrainer et donc être potentiellement apte pour le match vendredi.

Galthié et son staff ont donc de quoi composer, même si l’absence prolongée de Tatafu reste un coup dur, tant pour la solidité en mêlée que pour l’impact physique dans le jeu courant. Rendez-vous vendredi pour voir comment les Bleus s’adapteront sans leur bulldozer Bayonnais.