Le staff du XV de France a retrouvé les internationaux depuis lundi en vue du premier match du Tournoi des 6 Nations contre l'Italie. Une première semaine de bienvenue et surtout nécessaire pour les joueurs comme pour l'encadrement. "Ça aurait été beaucoup plus compliqué si on n'avait pas eu cette première semaine de préparation." Préparateur physique des Tricolores, Thibault Giroud a en effet expliqué ce jeudi en conférence de presse qu'il y avait une grande disparité entre les joueurs concernant les prérequis envoyés avant le rassemblement. "C'est un peu plus compliqué que l'année dernière en raison de la situation sanitaire, des matchs reportés, des joueurs confinés, etc. Il y a une disparité bien plus importante que celle qu'on avait pu avoir sur les prérequis du Tournoi 2020. Il y a une grosse différence selon la provenance des joueurs." Un état de forme différent qui a poussé le staff à adapter la charge de travail. "Cette première semaine nous fait du bien parce qu'on peut faire un état des lieux pour peut-être avoir une homogénéité un peu plus précise" par la suite.
Les Bleus sont-ils plus fatigués cette année qu'en 2020 ? On se souvient qu'ils avaient fait un énorme match contre l'Angleterre lors de l'ouverture du Tournoi. Après notamment un premier acte de très haute qualité où ils avaient mené 24 à 0. Seront-ils aussi performants en Italie cette année ? "Dire qu'ils sont fatigués, ça ne veut pas dire grand-chose. On a certains joueurs qui sont, sur certaines données spécifiques, sur des évaluations négatives ou bien en moins bonne forme que pendant le Tournoi 2020. D'autres où ça n'a pas évolué, ou bien qui arrivent avec beaucoup plus de temps de jeu en championnat que d'autres." Le travail de Thibault Giroud et des adjoints de Galthié consiste à niveler tout ça et à retrouver une homogénéité par rapport aux objectifs qui ont été fixés. "On a mis une charge de travail complètement différente cette semaine par rapport à 2020 en raison des données précises qu'on peut avoir."
On connaît Fabien Galthié et sa science du rugby et du détail. Se reposer sur les acquis ne fait pas partie de son vocabulaire. Le rugby change et le staff doit s'adapter. "Le volume et les distances sont largement modifiés par rapport à ce qu'on a fait auparavant. On a évolué dans notre système de travail. Ce n'est pas parce que les joueurs sont arrivées plus fatigués ou pas", explique Giroud. Ainsi, l'encadrement tricolore a par exemple fait le choix de laisser les joueurs évoluer tranquillement le matin et de démarrer les entraînements plus tard pour qu'ils puissent avoir le corps réveillé. "On est sur un rugby axé sur le domaine neuro-musculaire. Du coup, on a besoin qu'ils soient à des intensités, des vitesses et des accélérations très élevées. Les entraînements sont plus courts donc on a besoin qu'ils soient tout de suite dans le bain". Ça tombe bien puisqu'ils n'auront pas le droit à l'erreur le 6 février du côté de Rome.
Garou-gorille
En résumé: certains en forme, d'autres en formes ? !
Nuance...
Gonze à l`eau t`es fada !
Je pense qu'au ST où il y a eu peu de cas positifs et pas de match reporté la préparation physique a pu être plus sereine et complète.
ossau64
Il ne faut pas s'inquiéter c'est normal qu'avec la période en cours il y est des différences de "condition physique" entre les joueurs. Le retard de certain va bientôt ce comblé avec la bonne préparation du staff.
pedronimo
Qu'aurait fait Blanco avec ce genre de trucs? Car il parait qu'à l'entraînement il ne cassait pas la baraque. Mais qu'en match c'était le scalpel.
Le Haut Landais
autre époque, autres moeurs
Sadourny fumait comme un pompier parait-il, ca ne se fait plus de nos jours
lelinzhou
Le champion toute catégorie de la clope reste le célèbre (à l'époque) arrière Puig-Aubert : il fumait comme un pompier, buvait comme un trou et trimbalait un sérieux embonpoint. Il fut cependant champion de France avec l'USAP à XV puis accumula une cinquantaine de sélections en équipe de France à XIII jusque dans les années 60.
Ils reste dans la mémoire des vieux khons comme moi une des meilleurs buteurs que le rugby ait connu.
mic4619
Et avec des anecdotes savoureuses raconté par Henri Garcia dans son livre Rugby-Champagne qui raconte les tournées en Australie à l'époque ou l'EdF était plus fort que les Australiens et quand Puig-Aubert était passé au XIII.
lelinzhou
Il bien sûr. 😢
mche
Mais non, tu n'es pas un vieux khon, bien que tu aies encore de la mémoire!
(Faillotage non sponsorisé)
ratus
Il aurait été obligé de s'y filer aussi au risque d'être complètement décroché en match. L'intensité du rugby aujourd'hui est sans commune mesure avec celui des années 80.
Pianto
Sadourny et Blanco fumaient un paquet par jour.