XV de France - BFM TV désigne Raphaël Ibanez comme le successeur de Philippe Saint-André
XV de France - Raphaël Ibanez successeur de Philippe Saint-André ?
La Coupe du monde approchant à grands pas, la question de la succession de Philippe Saint-André commence à se poser. Raphaël Ibanez serait le favori selon RMC.
La Coupe du monde approchant à grands pas, la question de la succession de l'actuel sélectionneur Philippe Saint-André commence sérieusement à se poser. À ce titre, BFM TV avance que parmi tous ceux qui ont été évoqués pour prendre les rênes du XV de France en novembre 2015, Raphaël Ibanez serait en pole position. Laurent Marti, le président de l'Union Bordeaux-Bègles aurait d'ailleurs anticipé un départ d'Ibanez en demandant « à au moins un agent de lui proposer un manager de haut-niveau, international ». L'équipe qu'il forme avec son ancien coéquipier aux London Wasps Joe Worsley comme spécialiste de la défense, Régis Sonnes (ancien sélectionneur de l'Espagne) pour les avants et Vincent Etcheto, en charge des lignes arrières, fonctionne à merveille. Les bons résultats de l'Union Bordeaux-Bègles en sont la preuve. Après une première année difficile, le club a terminé à la huitième place du championnat lors de la saison 2013-2014 après avoir lutté avec les grosses écuries pour se qualifier pour les barrages du Top 14. Cette saison, les Girondins ont régalé à de nombreuses reprises avec des succès notables face à Clermont sur le score de 51 à 21 et au Castres olympique sur le score de 59 à 7.

L'ancien talonneur du XV de France et actuel entraîneur de l'UBB devancerait Fabien Pelous, actuellement en charge des U20, et surtout Fabien Galthié, qui ne serait « aujourd'hui plus dans la course ». L'ancien deuxième ligne toulousain pourrait cependant avoir une place dans le staff tricolore « dans une fonction plus managériale des équipes de France, en relation avec le bureau fédéral. » Pour les épauler, si une partie de l'encadrement actuel n'est pas conservée, plusieurs techniciens du Top 14 ont été sondés par Serge Blanco : le directeur sportif de Grenoble Fabrice Landreau, un temps dans liste pour succéder à PSA, ainsi que le duo d’entraîneurs du Racing-Métro Laurent Labit et Laurent Travers.

Si autant de techniciens ont été sondés c'est parce que les instances du rugby français ne cherchent désormais plus à choisir un homme mais une équipe. La FFR souhaite en effet que le poste de sélectionneur évolue. Un peu à la manière de ce qui se fait outre-Manche avec « des prérogatives plus managériales que technico-tactiques ». On peut donc s'attendre à voir un organigramme proche de ceux des clubs du Top 14 avec des entraîneurs des lignes arrières et des avants, des référents chargés des "skills", de la défense, du jeu au pied. « Est-ce que les mentalités sont prêtes au jour d'aujourd'hui pour ce type de choix d'une équipe ? », se demandait cependant le président de la FFR Pierre Camou en novembre dernier.
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@ Querrebleu : Je ne suis pas loin de penser la même chose que toi. Le bémol est que Blanco est beaucoup trop politique. Sa position de vice-président est gênante car cela fait qu'il est actuellement juge et partie. En cas d'échec du staff au tournoi et à la coupe de monde, il devrait donc lui aussi démissionner de tous ses postes (vice-président et "manager"😉. Comme tous les autres membres du staff. Il serait immoral qu'il s'en désolidarise. Sauf que rien n'est moins sûr, surtout en politique.

Pour en revenir à Ibanez, en tant que supporter de l'UBB cela me ferai ch..r qu'il parte, car il y fait du très très bon boulot.
Aujourd'hui, ce qui fonctionne à l'Union c'est la complémentarité de chaque membre du staff. Ajouté à cela un travail de fond fait au quotidien (sur le plan technique, stratégique et relationnel avec les joueurs). Ibanez y joue le rôle de chef d'orchestre avec une exactitude exemplaire. Les résultats le prouvent. Il a aussi réussi à bonifier le travail fait avant lui par Delpoux qui n'avait pas démérité dans la tâche, il faut le rappeler.

Or en EDF ce fonctionnement est presque impossible. Les managers et sélectionneurs qui s'y sont succédé depuis 20 ans l'ont tous dit.
Et on en revient au sempiternel problème du calendrier, de la mise à disposition des joueurs, du travail quotidien à faire avec eux etc...

Je pense que la solution au problème ne viendra que lorsque l'EDF sera l'unique objectif du rugby français.
Le hic dans cette équation est la variable "club" qui a des intérêts totalement inverses.
Autant essayer de mélanger de l'huile avec du vinaigre.
Je ne sais pas si Ibanez doit être attendu comme le messie dans cette histoire. Peut-être amènera t-il quelques réponses en terme de plan de jeu ? Mais pour moi il ne faut pas s'attendre non plus à des miracles.

Donc autant qu'il reste à l'UBB !!! 😃

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