Chaleur écrasante, public bouillant et… scénario imprévu. Ce samedi 13 avril, l’Union Bordeaux-Bègles et les Harlequins se sont affrontés du côté du stade Chaban-Delmas. En début de rencontre, la formation française a été sévèrement bousculée, au point d’être menée 14 à 0 dès la 10ᵉ minute.
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Après deux essais anglais, les locaux sont revenus dans les débats grâce à un essai de Maxime Lucu à la 20ᵉ minute. Cependant, cette action intelligente du demi de mêlée bordelo-béglais a été possible grâce au fait de jeu de son coéquipier Antoine Miquel.
🏉 #ChampionsCup | ⚔️ Maxime Lucu débloque le compteur de l'UBB ! Les Bordelais reviennent à 9 points des Harlequins (5-14).
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Alors que le numéro 9 se faufile sur le petit côté, son vis-à-vis se fait bloquer par le troisième ligne adverse, qui enserre les jambes du Londonien concerné. Will Porter ne peut aller défendre sur l’international français, suite à ce contact.
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L'UBB relancé par Lucu (et Miquel ?)
Revu par l’arbitrage vidéo, l’arbitre central Andrea Piardi a finalement accordé l’essai. Mais sur les réseaux sociaux et aux commentaires de France TV, cette décision a surpris dans un premier temps. Ainsi, Antoine Miquel s’est-il mis à la faute pour relancer sa formation ?
Plus clairement, l’officiel italien demande si "le plaquage est dans le ruck ou en dehors ?" Ensuite, son explication au capitaine des Harlequins est la suivante : "Le joueur blanc est collé au ruck. Le contact (de Miquel) débute dans le ruck, pour le mettre au sol. Donc il n'y a pas de faute."
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Plaquage ou déblayage ?
De notre côté, nous avons fait appel à notre arbitre maison Dédé Puildébut pour éclairer notre lanterne. Selon son interprétation, il aurait “refusé” cet essai. Il argumente ainsi : “Pour moi, il ne le pousse pas, mais le plaque. Ceci l'élimine de la suite de l’action.”
Cependant, Dédé Puildébut confirme qu’il “y aura un débat sur le cas” d’interpréter le geste de Miquel comme un déblayage ou un plaquage. Par ailleurs, on peut noter qu'Andrea Piardi parle de “plaquage” au début de sa discussion avec l’arbitrage vidéo, puis change de lexique et évoque un “contact” au moment de justifier sa décision d’accepter l’essai.
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breiz93
J'avoue que quand j'ai vu l'essai à vitesse réelle je ne pensais pas qu'il puisse être accordé, mais sur le ralenti je l'aurai accepté.
Comme quoi!
Jaliber
Franchement je ne vos pas le problème : le 9 anglais se lie au ruck par ses 2 mains et il y a une volonté manifeste de participer au ruck. Miquel le déblaye, fin de l'histoire.
J'étais très étonné d'entendre Yachvili annoncer un essai refusé.
LAmiDeTous
L'arbitrage au rugby se base sur l'interprétation de situations (et non des règles) donc on peut voir beaucoup de choses dans un sens comme dans un autre.
L'attitude du déblayeur proche de l'attitude d'un plaqueur en est une.