John Goldman n’est pas un joueur de rugby comme les autres. De par son âge, 72 ans, très avancé même pour un avant, cet anglais est déjà hors-normes. Quant à son histoire jusqu’à présent, elle fait de lui une belle inspiration pour tous ceux qui après un entraînement hivernal ont les articulations douloureuses et le dos qui craque. Voilà 20 ans que John enfile le maillot de son équipe locale londonienne, Mill Hill, sur les conseils de sa femme. En effet, à l’heure où certains hommes font leur crise de la cinquantaine, partent voir si l’herbe est plus verte ailleurs ou s’achètent un bolide au cheval cabré, lui a commencé à jouer plutôt que de continuer à regarder le sport à la télé.
Un tournant dans la vie de cet homme plus tard frappé par un cancer puis un deuxième. Ne dit-on pas que le sport c’est la santé ? Lui a pris cet adage à bras le corps et combattu la maladie avec toutes ses tripes. Cela ne l’a pas empêché de jouer avec ses potes, Tim Hurst, aujourd’hui âgé de 58 ans, et Steve Cracknell, 53 ans, avec qui il forme une première ligne presque bicentenaire. « Il faut toujours rester concentré et se préparer à prendre des coups et à en rendre » commente le moustachu.
Toujours d’attaque, John Goldman a fait face à une sérieuse opération du dos, mais également du rein. Il est cependant revenu sur le pré tous les dimanches. Et ce même après une longue convalescence de six mois, consécutive à un pontage. A le voir soulever son coéquipier dans l’alignement, on en vient presque à se dire que le bougre est indestructible. Seule inquiétude aujourd’hui chez ses amis, ne pas s’arrêter avant lui.
Un tournant dans la vie de cet homme plus tard frappé par un cancer puis un deuxième. Ne dit-on pas que le sport c’est la santé ? Lui a pris cet adage à bras le corps et combattu la maladie avec toutes ses tripes. Cela ne l’a pas empêché de jouer avec ses potes, Tim Hurst, aujourd’hui âgé de 58 ans, et Steve Cracknell, 53 ans, avec qui il forme une première ligne presque bicentenaire. « Il faut toujours rester concentré et se préparer à prendre des coups et à en rendre » commente le moustachu.
Toujours d’attaque, John Goldman a fait face à une sérieuse opération du dos, mais également du rein. Il est cependant revenu sur le pré tous les dimanches. Et ce même après une longue convalescence de six mois, consécutive à un pontage. A le voir soulever son coéquipier dans l’alignement, on en vient presque à se dire que le bougre est indestructible. Seule inquiétude aujourd’hui chez ses amis, ne pas s’arrêter avant lui.
Zarathoustra
T'as raison, j'ai pas l'intention de lâcher le morceau rapidement...
ced
pénible comme t'es tu vas jouer longtemps.
signé : le type ambigu
Kadova
@Zarathoustra, bravo a toi de commencer maintenant. Et ne t'inquiete pas, ton corps s'y fera 🙂
Zarathoustra
Un tel parcours est un vrai encouragement pour moi !
Je viens juste de commencer la pratique du rugby il y a 15 jours (3 entrainements) à plus de 49 ans....
Sans aucun contact, ça fait mal partout !!!
Mais putain que c'est bon 😛
Tomdiabolus
Respect ! Je me souviens avoir déjà joué contre un mec qui avait 60 piges.
Et dans mon précédent, j'ai joué avec avec 2 mecs de plus de 50 piges...on avait du coup une 1ere ligne avec une moyenne d'age de 40 ans ... lol
Nicolas Rousse
@Vinz : Une faute... parmi les autres 🙂 La seconde lecture est faite, c'est corrigé, merci à toi !
Kadova
On se calme, les garcons 🙂
Tres bel article, en effet.
Vinz
Bel article, merci !
"on en vient presque" plutôt que "on n’en vient presque"
Zarathoustra
J'ose espérer que ton commentaire est purement humoristique...
Mcalisteak
Qu'on nous dise plus que y a pas de dopage dans le rugby !