Si vous êtes un amateur de Super Rugby, vous connaissez sans doute déjà bien Taqele Naiyaravoro. Le puissant ailier fidjien s'était fait remarquer sous le maillot des Waratahs la saison passée, en inscrivant 8 essais en l'espace 15 matchs.
Si le joueur de 23 ans aurait sans doute pu continuer sa carrière de l'hémisphère sud et représenter l'Australie au plus haut niveau (il a obtenu 1 sélection avec son pays d'adoption en 2015, mais il n'a pas été retenu pour le dernier Mondial), il a préféré partir à la conquête l'Europe en signant pour les Glasgow Warriors cet été. Une très bonne pioche pour le champion de la Celtic League, puisqu'en 7 matchs avec son nouveau club, Naiyaravoro a déjà marqué 6 fois.
6 essais, dont un superbe hat trick inscrit hier face aux Scarlets hier en Rugby Champions Cup... le tout dans un style tout en finesse, qui n'est pas sans rappeler celui de son compatriote Nemani Nadolo. Les plus audacieux oseront peut-être même la comparaison avec l'illustre Jonah Lomu.
Si le joueur de 23 ans aurait sans doute pu continuer sa carrière de l'hémisphère sud et représenter l'Australie au plus haut niveau (il a obtenu 1 sélection avec son pays d'adoption en 2015, mais il n'a pas été retenu pour le dernier Mondial), il a préféré partir à la conquête l'Europe en signant pour les Glasgow Warriors cet été. Une très bonne pioche pour le champion de la Celtic League, puisqu'en 7 matchs avec son nouveau club, Naiyaravoro a déjà marqué 6 fois.
6 essais, dont un superbe hat trick inscrit hier face aux Scarlets hier en Rugby Champions Cup... le tout dans un style tout en finesse, qui n'est pas sans rappeler celui de son compatriote Nemani Nadolo. Les plus audacieux oseront peut-être même la comparaison avec l'illustre Jonah Lomu.
Notez que Naiyaravoro aurait même pu claquer un quadruplé si un superbe essai ne lui avait pas cruellement été refusé pour un bout d'orteil en touche.
Allez, une dernière pour le plaisir, avec le pauvre pilier gallois Rhodri Jones, qui a été invité à aller s'asseoir par le monstre Fidjien...
Grâce à la performance XXL de son joueur, Glasgow l'a largement emporté sur les Scarlets (43-6). Une victoire qui permet aux Écossais de se relancer dans la poule 3, pour le moment dominée par le Racing 92.
Cat
belle defence mdr
noComment
un vrai warrior !
XVOurs
Il faut vraiment user de beaucoup d'audace pour oser la comparaison avec Jonah Lomu.
Taqele Naiyaravoro, tout impressionnant qu'il soit, n'a quand même pas toute la vitesse du très regretté ailier néo-zélandais. Et puis, mis à part sur son premier essai, on ne peut pas dire qu'il ait affaire à une grosse opposition défensive.
mche
Comparez le format des meilleurs ailiers du siècle précédent et du début du 21ème, Jonah excepté (Darouy, Lagisquet, Bernat-Salles, Dominici, Novès, le regretté Pomathios, etc...) et celui des Iliens d'aujourd'hui comme Nadolo, Savea, Naiyavoro et beaucoup d'autres. C'est sidérant!
Est-ce seulement une question de compléments alimentaires et de muscu?
straits
Et pour répondre à Manu, il y a bien des différences génétiques entre les humains mais elles sont moins raciales que régionales. Comme elles proviennent de sélections opportunistes, elles sont plus souvent le reflet d'adaptations à des conditions de vie ou de survie. Ainsi un coureur des plaines africaines aura une plus grande capacité à courir mais assez peu à prendre de la masse contrairement à un agriculteur des montagnes du pays ou de la région d'à côté.
Elles peuvent être également dues à une culture qui va privilégier socialement (ou sportivement) des hommes avec telle ou telle caractéristique.
Ensuite, il a des hommes forts et rapides partout mais on ne les met pas sur les mêmes sports suivant le pays.
Enfin, les capacités physiques vont avant tout dépendre (sauf pour la taille, quoique...) de l'entraînement et des conditions de vie.
Bref, il y a autant de gros costauds chez les asiatiques (Yamashita) que chez les indo-européens (Douillet).
On pourra toujours trouver des contre-exemples (le fameux sprint et la domination US/Jamaique). Mais elle est due encore une fois en partie à une volonté "😜olitique" de mettre telle ou telle discipline en avant (Jamaique) ou de sa pratique à outrance dans le système scolaire (USA). Mais en partie seulement, je le reconnais sans mettre tout à fait de côté les prédispositions naturelles des uns et des autres.
straits
Je crois surtout que pendant des années on a trop catégorisés les joueurs en fonction de leur gabarit. Un mec de 100kg était forcément 3e ligne voire 2nde ligne s'il faisait plus d'1m90...
C'est moins le cas dans l'hémisphère sud et en particulier dans les îles où tout le monde s'amuse avec la balle quel que soit son gabarit et les gars se positionnent là où ils sont le plus à l'aise et pour les fidjiens, c'est naturellement à l'aile qu'il fassent 50 ou 100kgs.
A cet égard, Lomu fut une révolution, car c'est à partir de lui qu'on a osé mettre des "gros" au ailes.
D'un autre côté, les mentalités évoluent en Europe également, ainsi G.North est un bon exemple d'un ailier physique, même si j'ai moins d'exemples que pour les fidjiens (Rougerie ?)...
Dernier point, des ailiers de type "occidental" qui nous paraissent frêles aujourd'hui auraient été considérés comme des "solides" il y a 20 à 30 ans. Ainsi des Slades ou Barett qui jouent à l'aile occasionnellement font entre 90 et 95kgs secs ! Ashley Cooper frise les 100kgs.
Donc tout est relatif...
Manu Tu L\'As Dit
@Mche pour moi, c'est surtout que le rugby de l'époque que tu cite était beaucoup moins ouverts au Îliens (en europe tout du moins) qu'aujourd'hui. On en voit beaucoup plus maintenant et je pense qu'il y a une question de morphologie rapport à leur physique. Tu auras constaté si tu y réfléchit que en règle général, les Occidentaux sont plus solides et musclés que les Asiatiques, mais moins que les Africains qui eux-même le sont moins que les Îliens. attention, ne voir aucune théorie du genre ou de la race dans mon propos hein! (avec tous les amalgames à la con qu'ont fait de nos jours) C'est juste une constatation que je considère assez véridique.
ced
sur le 1er essai il met un joli coup d'épaule, épaule qui, comme tout le monde sait, se situe sur ce genre de bestiau entre le genoux et l'oreille