Après les éternels chefs d’oeuvres que sont Invictus et le Fils à Jo, un nouveau film ayant pour cadre l'univers l’ovalie va bientôt débarquer sur nos écrans.
Son titre ? « Mercenaire ». Une expression utilisée à tort et à travers depuis plusieurs années, qualifiant des rugbymen étrangers qui s’exilent en France pour des motifs financiers. Une expression en rapport direct avec le sujet du film, dont voici le synopsis :
Soane, jeune Wallisien, brave l’autorité de son père pour partir jouer au rugby en métropole, dans un club amateur du sud-ouest de la France. Livré à lui-même à l’autre bout du monde, son odyssée le conduit à devenir un homme dans un univers qui n’offre pas de réussite sans compromission.
Un parcours initiatique qui devrait s’éloigner du chemin des bons sentiments de l’habituelle glorification des fameuses valeurs du rugby. Joueurs traités comme de la marchandise, déracinement, racisme, salaires et conditions de vie misérables, dopage… le réalisateur Sacha Wolff a décidé de ne pas éluder la face sombre de l’ovalie. Quitte à irriter ceux qui ont tendance à l’idéaliser.
Si les scènes de jeu restent rares dans le film, si l’on en croit la critique publiée par Libération en mai dernier, Wolff a tout de même souhaité faire confiance à de vrais rugbymen pour interpréter ses personnages. Le rôle principal est ainsi tenu par Toki Pilioko, un jeune homme originaire de Nouméa, qui évolue chez les Espoirs du Stade Aurillacois. Mike Tuugahala, bien connu en France pour ses passages à Mont-de-Marsan (2002-2007) et au Racing Métro (2007-2012), et Laurent Pakihivatau, qu’on a pu voir sous les couleurs de Grenoble, Brive et Lyon entre 1998 et 2011, figurent également au casting. Enfin, le légendaire pilier argentin et ancien joueur du Stade Toulousain Omar Hasan tient lui aussi un petit rôle.
« Mercenaire » a été présenté à Quinzaine des Réalisateurs lors du dernier festival de Cannes et a reçu un accueil critique globalement enthousiaste.
Si vous souhaitez vous faire votre avis, le film sortira en salles dans le 5 octobre prochain.
#Mercenaire est sans conteste le film de sport de l'année une plongée impressionnante dans le rugby et le professionnalisme précaire
— Pierre-Andrea Pineau (@pierrandrea) 8 septembre 2016
#Mercenaire de Sacha Wolff : le parcours du combattant d'un jeune Wallisien ds le rugby, un gars rude filmé avec délicatesse et spiritualité
— TROISCOULEURS (@Trois_Couleurs) 18 mai 2016
Ce soir, j'ai vu #Mercenaire de #sachawolff à la Quinzaine, avec des joueurs de rugby Wallisiens dedans. Sensible, beau, juste, instructif.
— Christophe Grosjean (@Christoblog) 18 mai 2016
#Culture: Mercenaire, du mauvais rugby:
— Libr'ACTU (@Libr_ACTU) 12 septembre 2016
Beaucoup trop de violence pour le film de Sacha Wolff, Mercenai... https://t.co/PW9VzIcosh
"#Mercenaire" de Sacha #Wolf, déracinement, précarité, dopage, racisme dans le milieu du #rugby pro
— Animal lecteur (@AnimalLecteur) 8 septembre 2016
https://t.co/hgnGXysNyH
#Mercenaire #FIFLR : la découverte de la liberté d'un jeune homme déraciné dans l'univers brutal du rugby: puissant! pic.twitter.com/WfLmWODWkW
— Sylvie-Noëlle (@sylvienoelle33) 9 juillet 2016
#Mercenaire:excellent film sur le monde du #rugby et pas que...Merci le @ffangouleme pic.twitter.com/B3hjmVdMsn
— mejdaline mhiri (@mejdaline) 27 août 2016
Kadeja
effectivement c'est tentant, il me tarde, ca changera un peu des Marvel
AKA
Je pense que le terme "chef d' oeuvre" est à prendre au 2eme degré, sinon.... A voir et on en reparle ici si çà vous dis.
nroyer1982
C'est tentant. Par contre même si tous les goûts sont dans la nature, le terme chef d'oeuvre me semble usurpé pour le fils à Jo et même Invictus. J'en conviens, ce n'est pas le lieu.
Zejack
Critiques élogieuses dans PREMIERE.
Je l'ai coché sur ma liste ciné automne depuis quelques jours déjà.
Snafu
Un film reconnu par Cannes ... je me méfie ... 'fin bon c'est pas tout les jours qu'un long métrage parle de rugby.
pereram
C'est sûr que j'irai le voir.
Sapiens Sapiens
le parallèle foot avait été très bien traité par Samuel Collardey dans "Comme un Lion"
On y parle des agents, plus particulièrement ceux qui font venir des très jeunes joueurs d'afrique. Ironie, Emmanuel Penda, ancien joueur qui lutte contre ce genre de pratique incarne justement un de ces agents véreux.
Si d'aventure me revenait la possibilité d'aller au cinéma, j'irai voir Mercenaire