Dopage : De la désinformation selon Laporte
L'entraîneur du RCT défend l'image du rugby.
Particulièrement ciblé par l'Agence française de lutte contre le dopage, le RCT, par l'intermédiaire de son président et de son entraîneur, a tenu à réagir après la publication du rapport accablant le rugby.
Les résultats du rapport de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) faisant du rugby le sport le plus touché par le dopage, ont logiquement entraîné une vague de réactions. Après la FFR, le manager du RCT, Bernard Laporte et de son président, Mourad Boudjellal ne pouvaient décemment pas rester muets. Il faut dire que le RCT, leader de Top 14, fait partie des clubs les plus contrôlés par l’AFLD. S’ils coopèrent bien volontiers à la lutte, ils remettent cependant en cause la façon dont ces chiffres ont été publiés : « La présentation de ce rapport est maladroite car on place le rugby juste au-dessus du cyclisme alors qu'en sept ans, il n'y a pas eu de cas de dopage avéré » a confié le dirigeant à La Provence.

Et heureusement car l’économie du rugby n’est selon lui « pas assez forte pour justifier ce genre de comportements ». D’autant plus que le dopage éventuel d’un individu n’a pas vraiment d’intérêt dans le sens où le rugby est un sport collectif, poursuit Boudjellal. La prise de cannabis n’ayant pas d’effets dopants directs, comme l’a précisé Françoise Lasne, la directrice du département des analyses, il déplore qu’un amalgame puisse être fait à ce niveau-là : « L'AFLD ne peut également pas tout englober dans le dopage, pas le cannabis en tout cas. On se sent sali car on ternit l'image du rugby et ça sert ceux qui sont jaloux de notre sport. »

« On se sent sali »

A l’instar de Mourad Boudjellal, le manager du RCT pense que le raccourci est trop facile. « C’est interdit – sous-entendu le cannabis – donc ils ont le droit de le dire. Mais quand on dit que c’est le sport où il y a le plus de dopage et que 70% des cas concernent le cannabis, c’est de la désinformation. » S’il reconnait que des cas de dopage existent certainement dans le rugby à titre individuel, Laporte a tenu à défendre l’image de son sport : « Ce n’est pas bien de lancer ça en pâture aux gens car ils vont se dire « on sait maintenant pourquoi ils sont costauds dans le rugby ». A ma connaissance personne ne se dope et il n’y a pas de clubs ou d'entraîneurs qui organisent du dopage. Ça n’existe pas. »

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Je ne vise pas Toulouse (je suis moi même toulousain!) en sous-entendant des soupçons de dopage, je soulignais que dire que le dopage dans un sport collectif était inutile c'était oublier un peu vite que beaucoup d'équipes font la différence aujourd'hui sur des exploits individuels à l'image de Toulouse par exemple (ou n'importe quelle autre équipe, peu importe l'exemple). C'est un exemple sur le jeu, pas une accusation aveugle sur le dopage. Alors merci pour le "idiot".

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