Énorme tampon de Samu Manoa qui renverse Peter O'Mahony

« Oh man ! », « Huge hit », littéralement « énorme impact »... Les commentateurs du match opposant les États-Unis à l'Irlande n'y sont pas allés par quatre chemins : le choc entre Manu Samoa et Peter O'Mahony est du genre à faire rugir de plaisir tous les amateurs de gros plaquages. Après 20 minutes de jeu, l'Irlande mène 3-0 et hérite d'un ballon dans les 30m américains. Isaac Boss écarte sur Ian Madigan, titularisé à l'ouverture en l'absence de Sexton. Le Leinsterman, souhaitant fixer la défense, transmet à son capitaine Peter O'Mahony qui se fait désosser par le plaquage d'un Samu Manoa monté en pointe. Le joueur du Munster explose à l'impact mais parvient à conserver le ballon. Les 20 000 spectateurs du BBVA Compass de Houston n'ont peut-être pas vu d'essai dans cette partie mais ne n'y sont pas trompés, saluant bruyamment le plaquage du flanker de Northampton.

Deux ans après son arrivée chez les Saints, le flanker américain, capable d'évoluer en 2e ligne, est déjà considéré comme l'un des meilleurs joueurs outre-manche. A vingt-huit ans, il vient d'être élu joueur de l'année par les supporters de Northampton. Sa belle saison, terminée par une défaite en finale du championnat, fut d'ailleurs récompensée par une sélection chez les Barbarians Britanniques.

Après le Pays de Galles accroché au Japon, c'est au tour d'un autre cador européen de se faire accrocher par une équipe réputée plus faible (12-15, score final). Orpheline de ses cadres retenus par les Lions, l'Irlande s'en est sorti grâce à la botte de Ian Madigan, auteur de l'intégralité des points de son équipe. A noter que Simon Zebo, qui remplace son compatriote Tommy Bowe chez les Lions, est sorti à 5 minutes de la fin. Côté américain, Scott LaValla et Takudza Ngwenya ont joué l'intégralité de la partie.