Demain, le Castres Olympique affrontera le RC Toulon en finale du Top 14. Pour décrocher le bouclier de Brennus, nul doute que les hommes du duo Travers-Labit devront montrer un autre visage que lors du match aller, perdu 33-12. Les Tarnais n'avaient pas existé lors de cette 6e journée sous le soleil de Mayol. C'était l'époque où tout réussissait à Toulon. L'époque où certains joueurs de l'effectif varois, aujourd'hui disparus des feuilles de matchs, faisaient figure d'indéboulonnables. Vincent Martin à l'aile, Jocelino Suta en 2e ligne ou Pierrick Gunther au poste de flanker... Vous vous souvenez ? Et Maxime Mermoz titulaire au centre, ça vous dit quelque chose ? Au contraire, l'équipe du CO alignée ce jour-là n'a que très peu évoluée depuis. Hormis la 3e ligne inédite (Faassalele-Tekori-Wannenburg), les douze autres joueurs étaient également titulaires lors de la demi-finale face à Clermont.
Dès le début de match, les intentions de jeu sont castraises avec Rory Kockott en chef de file. Pourtant, Matt Giteau intercepte une passe redoublée du CO au centre du terrain. Malgré une tentative de retour de Marc Andreu, le Wallaby file seul dans l'en-but pour le premier essai du match. Le RCT enchaîne avec un magnifique essai de trois-quart signé... Jean-Charles Orioli. A l'entrée des 22m, Fred Michalak navigue devant la défense du CO à la recherche d'un intervalle. Le demi de mêlée finit par ouvrir une porte pour son talonneur qui s'y engouffre. Dulin est trop court, Martial raffûté : Orioli plonge dans l'en-but et Toulon s'envole. «On ne se parle pas assez en défense et ils ont réussi à trouver des failles dedans, concède Marc Andreu à la mi-temps. Les deux fois qu'ils les ont trouvés, ils sont allés derrière la ligne.»
Il ne suffit pas d'avoir de meilleures intentions dans les têtes pour que cela se traduise sur le terrain. Dès l'entame du second acte, Michalak trouve Jonny Wilkinson. L'Anglais claque un drop qui accentue un peu plus l'avance toulonnaise. Quelques minutes plus tard, on assiste à l'un des plus beaux essais de l'année en Top 14. A la sortie d'un ruck, Nicolas Durand ouvre sur Wilkinson. L'ouvreur croise avec Maxime Mermoz. En pivot, l'ancien Catalan fixe Yannick Forestier et ouvre une porte à David Smith, lancé comme une balle à son intérieur. La défense castraise ne le reverra plus. Les journaux volent dans les tribunes de Mayol.
Dès le début de match, les intentions de jeu sont castraises avec Rory Kockott en chef de file. Pourtant, Matt Giteau intercepte une passe redoublée du CO au centre du terrain. Malgré une tentative de retour de Marc Andreu, le Wallaby file seul dans l'en-but pour le premier essai du match. Le RCT enchaîne avec un magnifique essai de trois-quart signé... Jean-Charles Orioli. A l'entrée des 22m, Fred Michalak navigue devant la défense du CO à la recherche d'un intervalle. Le demi de mêlée finit par ouvrir une porte pour son talonneur qui s'y engouffre. Dulin est trop court, Martial raffûté : Orioli plonge dans l'en-but et Toulon s'envole. «On ne se parle pas assez en défense et ils ont réussi à trouver des failles dedans, concède Marc Andreu à la mi-temps. Les deux fois qu'ils les ont trouvés, ils sont allés derrière la ligne.»
Il ne suffit pas d'avoir de meilleures intentions dans les têtes pour que cela se traduise sur le terrain. Dès l'entame du second acte, Michalak trouve Jonny Wilkinson. L'Anglais claque un drop qui accentue un peu plus l'avance toulonnaise. Quelques minutes plus tard, on assiste à l'un des plus beaux essais de l'année en Top 14. A la sortie d'un ruck, Nicolas Durand ouvre sur Wilkinson. L'ouvreur croise avec Maxime Mermoz. En pivot, l'ancien Catalan fixe Yannick Forestier et ouvre une porte à David Smith, lancé comme une balle à son intérieur. La défense castraise ne le reverra plus. Les journaux volent dans les tribunes de Mayol.