Vainqueur du championnat de France de rugby à six reprises entre 1971 et 1978, l'AS Béziers n'a cependant pas pu conserver son titre en 1979. Éliminé au stade 8e de finale par le Stade bagnérais (6-9), Béziers remet les pendules à l'heure l'année suivante en sortant le champion en titre Narbonne puis Nice et enfin l'USAP. En finale, l'ASB est confronté au Stade toulousain, lequel n'a pas connu de titre depuis l'année 1947 à la faveur d'une victoire sur Agen (10-3). Mais il se pourrait bien que la roue tourne. Rendez-vous est donné à tous les supporters le dimanche 25 mai 1980 sur la pelouse du Parc des Princes. Côté toulousain, on annonce 15 000 personnes. Pour soutenir Béziers, 10 000 biterrois ont fait le déplacement dans la capitale.
Pour faire honneur à sa réputation, Béziers impose son jeu d'avants dès les premières minutes de la rencontre. Toulouse, plus habitué à faire courir ses trois-quarts, où l'on trouve d'ailleurs un certain Guy Novès à l'aile, sait que pour fatiguer la tortue biterroise, il leur faut mettre la main sur le cuir. Cependant, Béziers continue de mettre la pression et de monopoliser le ballon. Si bien qu'à la 6e minute de jeu suivant une mêlée qui rendrait fou n'importe arbitre international à l'heure actuelle, Michel Fabre, meilleur marqueur du championnat, part petit côté et surprend la défense toulousaine. Malgré de belles relances, les Stadistes se heurtent ensuite à la défense. Dans un match un peu fou, Béziers montre également que ses joueurs savent attaquer à la main, mais des fautes donnent l'occasion à Toulouse de repartir à l'assaut de leur en-but.
C'est Béziers qui rentre cependant à nouveau en terre promise par le troisième ligne Yvan Buonomo après un superbe coup de pied de Philippe Morrisson qui trouve une touche à trois mètres de la ligne du Stade. Dominés lors des mêlées qui suivent, les Toulousains cèdent et le moustachu Jack Cantoni transforme. Ce qui porte le score à 10-0 pour l'AS Béziers juste après la demi-heure de jeu. Il faut attendre la 52e pour voir les Garonnais débloquer leur compteur de points. Les attaques se sont poursuivies, mais aucune n'a fait mouche et c'est sur pénalité que le demi de mêlée Gérald Martinez fait évoluer le score. Six minutes plus tard, une nouvelle faute biterroise offre à Martinez un nouveau coup de pied (10-6). Le tournant du match a finalement lieu dans les tout derniers instants de la rencontre. Si Béziers se voit refuser un essai de Palmié pour avoir rampé, Toulouse manque finalement de souffler la victoire par Gabernet, qui ne peut contrôler la gonfle alors que l'essai semble tout fait.
Pour faire honneur à sa réputation, Béziers impose son jeu d'avants dès les premières minutes de la rencontre. Toulouse, plus habitué à faire courir ses trois-quarts, où l'on trouve d'ailleurs un certain Guy Novès à l'aile, sait que pour fatiguer la tortue biterroise, il leur faut mettre la main sur le cuir. Cependant, Béziers continue de mettre la pression et de monopoliser le ballon. Si bien qu'à la 6e minute de jeu suivant une mêlée qui rendrait fou n'importe arbitre international à l'heure actuelle, Michel Fabre, meilleur marqueur du championnat, part petit côté et surprend la défense toulousaine. Malgré de belles relances, les Stadistes se heurtent ensuite à la défense. Dans un match un peu fou, Béziers montre également que ses joueurs savent attaquer à la main, mais des fautes donnent l'occasion à Toulouse de repartir à l'assaut de leur en-but.
C'est Béziers qui rentre cependant à nouveau en terre promise par le troisième ligne Yvan Buonomo après un superbe coup de pied de Philippe Morrisson qui trouve une touche à trois mètres de la ligne du Stade. Dominés lors des mêlées qui suivent, les Toulousains cèdent et le moustachu Jack Cantoni transforme. Ce qui porte le score à 10-0 pour l'AS Béziers juste après la demi-heure de jeu. Il faut attendre la 52e pour voir les Garonnais débloquer leur compteur de points. Les attaques se sont poursuivies, mais aucune n'a fait mouche et c'est sur pénalité que le demi de mêlée Gérald Martinez fait évoluer le score. Six minutes plus tard, une nouvelle faute biterroise offre à Martinez un nouveau coup de pied (10-6). Le tournant du match a finalement lieu dans les tout derniers instants de la rencontre. Si Béziers se voit refuser un essai de Palmié pour avoir rampé, Toulouse manque finalement de souffler la victoire par Gabernet, qui ne peut contrôler la gonfle alors que l'essai semble tout fait.
Thomas Lolo-Ferrari
Après avoir montré les images des biterrois marchant en nombre sur les Champs, le journaliste s'excuse presque de n'avoir pu interviewer qu'un toulousain édenté ! Ou alors c'était volontaire, va savoir !
GollumXV
Que de bons souvenirs d'enfance, tous en famille devant le petit écran avec les commentaires de Mr Couderc. Et oui c'était encore Beziers qui dominait le championnat et le Stade Toulousain qui allait commencer à truster les titres dans ces années 80.
Philou9364
Haa bé ouiii un temps que j'ai un peu connu ou le SA recevait à l'ASB, un temps ou les poètes avait la moustache fournie et la baffe légère et ce n'était pas parce qu'on avait la godasse puissante que l'on était botteur, Môssieur. Les mêlées ? Un truc, qu'un arbitre d'aujourd'hui n'imaginerai même pas et ou les piliers ne pensaient pas à courir... ou vraiment très peu. et tu devais tenir ta place au maximum car le remplacement n'existait pas.... mais alors après ... "la collation d'après match" s'étaient du solide et les Vacquerin, Buonomo, Saisse, Esteve et bien d'autres n'étaient pas feignants. Rien à voir avec le rugby du jour et la diététique suivie par les joueurs. C'était un autre temps Armand Vacquerin s'est "suicidé", Aurillac est en proD2 avec Béziers et longue vie au rugby
virilmaiscorrect
Thibaut : Pour faire honneur sa réputation, je pense Pour faire honneur à sa réputation,
pour fatiguer la tortue biterroise, il faut même la main sur le cuir.
pour fatiguer la tortue biterroise, il faut mettre la main sur le cuir.
Sinon c'était un temps que les moins de vingt ans bla bla bla .... mais oh combien plein de passion et d'envie. Un autre jeu mais qui avait aussi son charme.
Cedirak
Narbonne et Bagnères apprécierons le sous-entendu de Zitrone sur le fait que la fianle médiocre de 79 était dû au fait qu'il ne s’agissait pas de "grands clubs"
choupitt
Quand y'en a qui vont se revoir....!!!
Thomas
l'ancêtre du vouvouzela
Jap
L'apéro Rétro toulousain a donc des répercussions jusque dans les articles... Manque d'inspiration Le Rugbynistère ?? 🙂
sapiac76
pff le toulousain a la salle à manger en chantier!!!
pAcolito
Génial! Ces phases finales font toujours autant rêver...
BlackDevils
Quand on regarde l'histoire du rugby Francais, on y trouve comme meme toujours Toulouse.. Toulouse fait partie de ces plus grands clubs du championnat Francais.. Sympa l'article 🙂
choupitt
une autre époque....mais un jour peut être....
leminet34
C'était le bon temps, demain soir on va voir Pau. Pour le déplacement des 10 000 Palois il faudra repasser.