Troisième-ligne emblématique du XV de France dans les années 90, Philippe Benetton était du genre tenace une fois short et maillot enfilés. Allez donc demander à Keith Wood s'il trouve quelque chose à redire à cela. En 1999, l'Irlande accueille les Bleus pour l'ouverture du V Nations dans son stade fétiche de Lansdowne Road. Devant près de 50 000 personnes, les Bleus l'emportent d'une courte tête (10 à 9). Et Benetton en profite pour asséner à Wood une jolie poire en plein visage.
A la 55e minute de jeu, les Bleus perdent (0-9) et forment un groupé pénétrant. Sur le côté de celui-ci, Keith Wood éjecte Benetton et le plaque sans ballon. L'Agenais voit rouge. Son adversaire au sol, il n'hésite pas à lui faire comprendre son mécontentement. Et caresse délicatement son visage. Au final, le joueur s'en sort plutôt bien puisque l'arbitre sort le carton jaune pour... Philippe Bernat-Salles ! Le pauvre ailier tricolore avait pour tort d'être à côté de l'échauffourée, les arbitres le confondant avec son coéquipier.
La rencontre avait commencé de la plus étrange des manières puisque la talonneur chauve s'est retrouvé avec le crâne coloré en bleu ! La faute à la peinture utilisée pour dessiner un sponsor sur la pelouse. La mêlée écroulée, l'Irlandais s'est retrouvé l'espace d'un instant dans la peau d'un schtroumpf. Ou peut-être voulait-il simplement s'infiltrer chez ses adversaires...
A la 55e minute de jeu, les Bleus perdent (0-9) et forment un groupé pénétrant. Sur le côté de celui-ci, Keith Wood éjecte Benetton et le plaque sans ballon. L'Agenais voit rouge. Son adversaire au sol, il n'hésite pas à lui faire comprendre son mécontentement. Et caresse délicatement son visage. Au final, le joueur s'en sort plutôt bien puisque l'arbitre sort le carton jaune pour... Philippe Bernat-Salles ! Le pauvre ailier tricolore avait pour tort d'être à côté de l'échauffourée, les arbitres le confondant avec son coéquipier.
La rencontre avait commencé de la plus étrange des manières puisque la talonneur chauve s'est retrouvé avec le crâne coloré en bleu ! La faute à la peinture utilisée pour dessiner un sponsor sur la pelouse. La mêlée écroulée, l'Irlandais s'est retrouvé l'espace d'un instant dans la peau d'un schtroumpf. Ou peut-être voulait-il simplement s'infiltrer chez ses adversaires...
Dom71
Wood qui se manque en essayant de poudrer Benetton, qui se fait moucher après..Dommage pour Bernat_Salles, mais Wood était un vrai casse cou... , il les cherchait....normal qu'il en prenne de temps en temps. Dommage que les français soient trop c.. pour se faire voir par la video.....
Cartouche
On sent que c'est une autre époque, celle où on pouvait confondre un 3è ligne avec un 3/4 aile... Et où les arbitres assistants portaient des pantalons de golf et des polos.
ced
le seul chauvinisme que je vois sur le terrain c'est Wood
El toro del fuego
Je me souviens très bien de ce match même si je n'avais que 9 ans, Castagnède qui nous donne la gagne puis Humphreys qui a la pénalité de la gagne 20 légèrement à gauche hyper facile et qui rate. J'avais oublié le carton jaune donné à Bernat-Salles, maintenant ça me revient c'était quand même un autre temps pour que l'arbitre se goure comme ça...
claudecour
Belle défense en effet, percussion tête en avant avec sans doute une discrète tentative avortée de coup de poing si l'on en juge sur le ralenti. Ça me rappelle une fois ou il avait tenté de péter le genou de Merle en sautant par dessus un ruck. Avec là aussi une belle biscotte pour le français qui s'y était là aussi laissé prendre. C'était sa période "dirty player" avant qu'il ne se reconvertisse en marqueur d'essais à l'avènement du processus de citation. En plus, c'est marrant que tu parles de chauvinisme alors que le titre de l'article n'incrimine que Benetton et pas Wood et que somme toute ce qui est reproché à Wood parait bien bénin....
Bajou
Il faudrait un peu arrêter le chauvinisme. Le maul est en train de tourner et de repartir avec Benetton en tête. Wood y va pour contrer le maul, Benetton se délie complètement et est déséquilibré. Il n’y a aucun placage sans ballon, pas de faute de Wood.
Sur action inverse, vous nous diriez : « vexé par la magnifique défense du Français, l’Irlandais se fait justice lui meme en assénant coup de poing par derrière à son adversaire à terre ; du fait de la duplicité de arbitres qui protègent toujours les Irlandais, il échappe au carton jaune ».