[FLASHBACK] 1999 - Le All Black Lee Stensness punit l'AS Montferrand en finale [VIDÉO]Il n'aura pas fallu attendre longtemps pour voir Clermont et Toulouse s'affronter à nouveau en finale. A l'issue de la saison régulière, c'est l'AS Montferrand qui a terminé en tête devant Toulouse. Chaque formation a remporté 15 matchs sur 20, mais un point sépare les deux clubs, Clermont ayant réalisé un match nul contre Biarritz. Le BO sera d'ailleurs écarté par les Auvergnats en demie comme l'avaient été les Agenais en quart. De son côté, Toulouse a dominé Perpignan puis Castres. Sur le pré du Stade de France, la jeunesse pointe le bout de son nez avec les Michalak, Poitrenaud, Rougerie mais les anciens font aussi de la résistance puisque Marfaing ou encore Merceron sont bien présents.
Les compositions :
Stade Toulousain :
Jeanjean, Garbajosa (Michalak), Desbrosse (Ougier), Poitrenaud (Penaud), Marfaing (Garbajosa), Michalak (m) (Cazalbou), Delaigue (o), Labit (Lacroix), Pelous (cap) (Dispagne), Bouilhou, Gérard (Belot), Miorin, (Pelous), Tournaire (Soulette), Bru, CalifanoAS Montferrandaise :
Marlu, Rougerie (Nadau), Ngauamo (Viars), Nadau (Nicol), Bory, Merceron (o), Troncon (m), Magne (Machacek), Boome, Audebert, Lecomte (cap), Barrier (Boome), Audebert, Lecomte (cap), Barrier (Boome), Galasso, Pedrosa (Caputo), Tolofua (Reidy)L'ASM compte bien faire valoir son statut de leader de la phase régulière en prenant le score à son compte. C'est aussi une manière de se mettre à l'abri des offensives toulousaines. On joue à peine une minute de jeu quand Merceron tente le drop. Pas en réussite deux ans plus tôt face aux perches, ça commence mal pour l'ouvreur des Jaunards puisque sa pénalité à la 3e minute est trop courte. Mais les intentions sont là. Il n'y pas de rounds d'observations avec des Toulousains qui n'hésitent pas à relancer depuis leur camp. Un peu comme maintenant. On sent cependant qu'il y a de la tension avec un début de chamaillerie à la 10e minute suite à une belle offensive des hommes de Guy Novès. Califano a utilisé son "joker" et échappe au jaune. Ce n'est pas aujourd'hui qu'on verrait ça. Le pilier est arrivé comme une balle pour percuter des adversaires après le coup de sifflet de l'arbitre. Le rugby est pro depuis plusieurs années mais certains jouent encore à l'ancienne.
À l'instar d'un Marfaing en 1994, c'est Delaigue qui prend ses responsabilités à la 13e minute pour ouvrir le score avec un magnifique drop sur un ballon de récupération. On sent que les ouvreurs sont entrés dans le match avec de superbes touches trouvées. Le Toulousain n'hésite pas à claquer un deuxième drop à la 20e, sans succès cette fois-ci. C'est finalement Michalak, du haut de ses 18 ans, qui passe trois nouveaux points après une faute de Ngauamo. Les occasions ne manquent pas côté Montferrand mais le réalisme est toulousain avec un deuxième drop de Delaigue. Il faut attendre la 31e pour voir l'ASM débloquer son compteur (9-3). Ce ne sera pas le scrore à la pause puisqu'à la faveur d'une pénalité rapidement jouée par ce filou de Troncon, Audebert marque le premier essai du match. La réponse est presque immédiate. Le jeu debout du Stade permet à Marfaing de se faire la malle en bord de touche. L'ailier dépose la défense pour un exploit personnel qui permet à Toulouse de passer devant aux citrons (16-10 puis 16-13).
Au retour des vestiaires, le Stade attaque fort. Delaigue manque un nouveau drop mais Marfaing ajoute six nouveaux points avant la réponse de Merceron. Cette deuxième période sera celle des buteurs en raison des nombreuses fautes commises de part et d'autre. Un mauvais choix de relance de Bory dans son en-but découle sur le troisième drop de Delaigue. Sur les images, on voit pourtant que l'ailier avait réalisé un arrêt de volée dans ses 22m. Un break est fait après l'heure de jeu suite à une nouvelle pénalité lointaine de Michalak (29-18) mais l'ASM reste à porté grâce à Merceron suite une faute toulousaine en mêlée. Dans une fin de match hâchée par les fautes, Montferrand n'est jamais parvenu à trouver la faille dans la défense adverse. Deux nouvelles pénalités toulousaines ont scellé le score final, 34-22, et la victoire du Stade.
Dhomochevsky
Épargnez ces pauvres clermontois, diantre
Caesar
Allez plus qu'une et la purge sera complète
Team Viscères
Une fois de plus Toulouse s'impose en finale grâce à la violence et en cassant le jeu (ainsi qu'un probable achat de l'arbitre), privant injustement un digne représentant du rugby d'un titre.