J’ai intégré pour vous les Kup, de Paris jusqu’au trophée du Rugby No Limit ! [VIDEO]
J’ai intégré pour vous les Kup, de Paris jusqu’au trophée du Rugby No Limit ! [VIDEO]
''Allo Clèm, c’est Max ! J’ai deux bonnes nouvelles : tu vas descendre nous voir à Toulouse pour le No Limit, et tu vas faire le voyage avec les Kup. Tu vas voir, ils sont super bonnards...''

Vendredi 28 juin

  • 11h30

Après une bonne grasse matinée - mon petit doigt me dit que je ne vais pas beaucoup dormir ce week-end - me voici dans le métro. Pour rappel, nous sommes en période de canicule, et je transpire autant qu’avant un match, quand mon capitaine nous réunit en cercle dans le vestiaires pour nous “motiver” à base de discours et grands coups de casque. Ça c’est rugby !

  • 12h

Le rendez-vous est fixé à midi, Porte d’Orléans. Je rencontre Joris (le capitaine de l’équipe) et Clément, alias Benalla. « On va chercher de l’eau, » me prévient le premier. Réponse du deuxième : « De l’eau ? L’alcool c’est de l’eau, hein ! » Visiblement, l’ambiance du voyage promet d’être différente de celle de mon voyage scolaire avec M. Camu, mon prof de SVT quand j’étais en 3e.

Petit à petit, les Kup arrivent, tous déguisés sur un thème bien connu du monde du rugby : les beaufs. Perruque mulet, débardeur et bretelles, bananes, motif léopard, lunettes WTF : franchement, ça promet !

  • 13h15

Tout le monde est arrivé, les présentations sont faites, c’est parti ! Après un petit karaoké de Sous le vent (Garou feat. Céline Dion, pour les incultes), on m’explique l’histoire de l’équipe. Pour faire simple, les Kup sont l’association de trois formations engagées en FFSE : les Paps, les Féminines des Papsettes et les Kudu. 

Les Kup vont se séparer en trois pour disputer le Rugby No Limit qui - faut-il le rappeler - est le tournoi annuel du Rugbynistère. Le principe est simple : 50% des points récoltés par une équipe viennent du tournoi à toucher mixte, l’autre moitié des points venant des activités façon Intervilles disputées par équipe. Il ne suffit donc pas d’être bon au rugby pour soulever la coupe ! Mais très vite, je comprends que ce dernier n’est pas la priorité des Parisiens, qui visent plutôt la “flûte”, soit le trophée récompensant l’équipe ayant mis le plus d’ambiance lors du week-end.

  • 13h40

Des mecs qui révisent, qui dorment, qui sont sur leur tablette, jouent aux cartes… J’en ai vu des choses dans un car de rugby depuis que j’ai découvert le ballon ovale. Mais voir deux joueurs des Kups faire une partie… d’échecs, c’est franchement une première ! “Toulouse, ça rime avec Partouze,” crie-t-on au fond du bus. Là, tout de suite, ça me parle plus.

  • 14h

Voilà qu’on lance un atelier... tatouage, pour être raccord avec les costumes. Ni une, ni deux, je me retrouve avec un papillon bleu sur le bras. Je ne me suis jamais senti aussi sexy de toute ma vie !

  • 16h30

L’instant qu’on attend tous : la pause déjeuner ! Et pour l’occasion, petit resto gastronomique pas loin de Chateauroux : le célèbre McDonalds ! Mention spéciale pour Francky, déjà dans le tournoi, qui prend… une salade.

L’arrêt au Mcdo, c’est aussi l’occasion de choper des gobelets, les remplir de bière (à boire avec modération !), et contourner l’interdiction de ramener des bouteilles en verre à l’intérieur de bus. Si vous me lisez, désolé monsieur le chauffeur.

  • 18h

Entraînement au blind test, l’une des épreuves ‘Intervilles’ du No Limit. Le niveau est élevé… Quand soudain :  « JC, une chanson ! » Désolé, je suis aussi bon en chanson que Jules Plisson au plaquage. « Il a pas d’orgaaaaanes. » Pour le coup, j’avoue ! Au fait, si vous n’aviez pas capté : JC, c’est moi. Pour Journaliste Clément. Belle.

  • La suite

Pêle-mêle : on mange, on croise des Militaires qui nous regardent bizarrement (sans doute les perruques), le poirier sur une aire d’autoroute, un paquito dans le car, un solo sur K-Maro, un problème au péage, traduction de bukkake en japonais... Ne cherchez pas à comprendre : c’est aussi ça, l’esprit Kup !

La délivrance arrive à 23h15, avec (enfin) l’arrivée à Launaguet ! 

Samedi 29 juin

  • 9h30

L’installation au campement a été faite, la première nuit, passée. Il est temps de prendre des forces avant le réveil musculaire à base... d’arts martiaux. De mon côté, j’intègre l’équipe du Bayern de Monique, mais j’ai bien l’intention de porter au moins une fois le maillot des Kup durant le week-end.

  • 11h13

Je croise les Kup à l'une des activités extra-rugby : le combat de sumo ! Elise remporte son combat, et les Parisiens gagnent l'épreuve. De là à ce que je leur porte chance...

  • 12h48

C’est l’heure de la pause ! Je retrouve les copains pour le repas. Des lasagnes dans un tournoi de rugby… Il n’y a qu’au No Limit qu’on voit ça ! J’apprends que les Kup 1 ont terminé à la première place de leur groupe avec une victoire, et un match nul. Solide.

  • L'après-midi

Les Kup finissent rincer, et méritent bien une petite sieste !

  • La soirée !

Mais il faut se motiver, puisque la grande soirée sur le thème du Japon débute. Et disons les choses : si le No Limit s'est offert les Clermontois de Wazoo pour un concert, les stars de la soirée, ce sont les Kup ! Leur costume a fait sensation, puisque l'ensemble de l'équipe s'est déguisé en... maneki-neko, les petites statuettes de chat porte-bonheur.

Fumigène, Il a fait de la moto... Personne n'a loupé leur arrivée !

Et que dire du duo Viktor - Joséphine, qui est carrément monté sur scène pour danser avec Wazoo, avant de se jeter sur la foule. Mais sans se louper comme Shy'm... STARS DU NO LIMIT ON VOUS A DIT !

Dimanche 30 juin

  • 00h00

Et c'est l'anniversaire de Baptiste, qui fête ses 25 ans ! Porté par ses coéquipiers au coeur d'une foule en plein délire... Like a rockstar.

  • 6h01

Après quelques pas de danse qui me vaudront certainement une sélection pour le prochain Danse avec les stars, des diabolos grenadine et des Ribs (merci Wood Smoke Barbecue), c'est l'heure d'aller dormir ! Ma mission : attendre que les derniers des Kup aillent se coucher pour rejoindre ma tente. Et les plus vaillants se nomment donc Francky et Benalla, un verre de Suze à la main. Avec modération, toujours.

  • 9h20

Il est (déjà) l'heure de se réveiller : le légendaire Oussama Boukercha, collègue du Rugbynistère et coéquipier au Bayern de Monique me fait comprendre qu'il faut vite aller prendre le petit-déjeuner pour ne pas dépasser l'heure limite. J'ai très mal aux cervicales après une nuit dans une tente sans matelas ni oreiller, mais après tout, pourquoi me plaindre ? Je suis payé pour me rendre à un tournoi de rugby...

  • 11h23

J'en brûle d'envie depuis la veille : porter enfin le maillot des Kup ! Pour une défaite, certes, mais beaucoup de plaisir d'évoluer au sein de cette belle bande de fous ! 

  • 12h26

Le texto de la corruption est lancé : "hey boss ! le trophée de la meilleure ambiance, faut le mettre au Kup, ils sont au-dessus..." Réponse du principal intéressé dans la minute : "ce serait pas volé, surtout qu'ils sont passés sur scène... En plus, l'an dernier, ils étaient déjà dans le Top !" Ah, voilà qui sent bon !

  • 14h10

Nouvelle activité ! Ici, le principe est simple : un jeu de fléchettes géant, avec des ballons de football et de rugby à scratch pour trouver la cible. Bon, les Kup passent un peu au travers sur cette épreuve !

  • 14h30

Juste après, place au Ventri-Molki, qui combine le ventriglisse et le Molki sous la forme d'un relai. Génial ! J'intègre là aussi l'équipe pour donner un coup de main. Victoire... mais pas grâce à moi ! Mon conseil, si vous venez l'année prochaine : fermez les yeux, et la bouche, si vous ne voulez pas avoir une mauvaise surprise !

  • 16h

C'est l'heure du grand rangement au campement, avant l'annonce des trophées !

  • 16h30

ET C'EST LA VICTOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIRE DES KUP !!! Si la 1ère place du classement général revient aux Pompes à vélo, les Parisiens ramènent bien la flûte de la meilleure ambiance... Largement mérité, et exploit acclamé par tout le public amassé devant le podium ! On repart pas les mains vides, nous...

  • 17h55

Quelque part en France. Avec la flûte de l'ambiance, l'équipe a eu droit à une guitare. Petit "Je t'aimais, je t'aime, et je t'aimerai" de Francis Cabrel. la conclusion parfaite d'un week-end exceptionnel avant un retour un peu plus silencieux que l'aller !

BONUS : 

  • L'anecdote indispensable du week-end : "Je suis né dans le même hôpital que Calogero !"
  • Merci à Gwendoline, qui connaît Détective Conan
  • Sophie meilleure marqueuse... #Machine
  • Remake de Loana dans la piscine, dès le vendredi soir... Des champions, ces Kup !
  • Max ne m'avait pas menti, ils sont vraiment bonnards ! A l'année prochaine !
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  • ced
    100698 points
  • il y a 5 ans

un régal à arbitrer, tout à fait dans l'esprit (comme beaucoup)
on aurait du faire un reportage sur les aigris, ceux qui ont la science de l'arbitrage, la meilleure vista du monde, une passe vrillée dans la lignée de Dan Carter et qui pourtant n'ont jamais été recruté par aucun club
la chance n'a pas voulu d'eux

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