JB Gobelet explique la défaite face au Kenya en 1/4 de finale de la Coupe du monde
Jean-Baptiste Gobelet revient sur l'élimination du 7 de France.
Le pilier du 7 de France revient sur l'élimination en quart de finale face au Kenya et nous parle de l'avenir de l'équipe de Frédéric Pomarel.
Moscou. Dimanche 30 juin 2013. La France et le Kenya s'affrontent pour une place en demi-finale de la Coupe du monde de rugby à 7. Aucune des deux équipes n'a pu se départager au bout du temps réglementaire. La règle est simple : le premier à inscrire un essai dans les prolongations accédera au dernier carré de la compétition. Il reste moins de deux minutes à jouer dans cette première période. Les organismes souffrent, les Bleus s'arrachent en défense. Pourtant, Willy Ambaka échappe à un plaquage et pointe dans l'en-but. Enterrant dans le même temps les rêves de titre du Seven français.

Le coup est dur. Les Bleus accusent le coup. Mais pendant trois jours, l'équipe de Fred Pomarel a prouvé que la discipline avait sa place en France. Pire, les Français nous ont fait vibrer, prouvant que si du chemin restait à parcourir, ils avaient les capacités pour lutter avec les plus grands. A l'horizon, les JO 2016, déjà. Mais justement, que faut-il faire pour se qualifier et y être compétitif ? Éléments de réponse avec Jean-Baptiste Gobelet, pilier du 7 de France : « En revoyant le match du Kenya, je pense que le 1/4 de finale bascule aux alentours de la 10ème minute. On prend deux essais coup sur coup sur des ballons non conservés. »



L'ancien Biarrot reprend : « Le 3ème essai est encore plus flagrant... On récupère la balle sur le renvoi , mais on manque de réactivité sur la perte de balle. Je crois même que le 4eme essai (celui de la victoire) vient aussi d'une perte de balle dans un ruck sur les 40m. Ce sont des points donnés. » Gobelet voit juste. Les Bleus récupèrent un ballon sur une mêlée introduction Kenya mais s'égarent et perdent un ballon dans un ruck après un passage par le sol de JB Mazoué. En suivant, les Kenyans imposent une longue séquence qui débouchera sur l'essai de Willy Ambaka.

« Notre plus gros chantier reste la défense, poursuit Gobelet. On le remarque sur ce ¼ de finale. On manque encore d'intelligence défensive, il faut analyser et répéter ces repères défensifs. Il faut travailler la défense sur l'homme. Si on arrive à résoudre ça, je pense qu'on ne sera pas loin de décrocher un tournoi IRB World Series la saison prochaine. » Gagner un tournoi à 7 ? Tout le mal qu'on souhaite à nos Bleus !

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