Le triplé de la joueuse de l'USAP montre à quel point le jeu de l'équipe de France de rugby féminin a évolué en quelques mois. L'an dernier, et notamment lors de la Coupe du monde, les Tricolores jouaient beaucoup sur leurs avants et la n°8, Safi N'Diaye. La victoire face à l’Écosse, elle, a été acquise via un jeu de déplacement qui a donné le tournis aux adversaires des Bleues, désormais entraînées par Jean-Michel Gonzalez et Philippe Laurent. Mention spéciale, aussi, à la touche française puisque plusieurs essais sont partis de cette phase de conquête.
Une équipe rajeunie, privée de plusieurs cadres.
Si l’Écosse n'a ni l'envergure de l'Irlande, ni le palmarès de l'Angleterre, la performance des féminines est à saluer tant l'équipe a changé en quelques mois, sans qu'on remarque le moindre manque d'automatisme. Seules six joueuses ont démarré les deux derniers matchs des Bleues, soit la rencontre de ce week-end et la petite finale du Mondial disputée au mois d'août. Il s'agit de Gaëlle Mignot, Laëtitia Grand, Lise Arricastre, Elodie Poublan, Safi N'Diaye et Jessy Trémoulière. Quid des autres ? La priorité a en fait été donnée au rugby à 7, en cette année de qualification olympique. Les Mayans, Troncy, Le Duff, Guiglion ou Grassineau, têtes d'affiche françaises cet été, sont donc sous contrat avec la Fédération. Une réussite (la France est actuellement 4e au classement mondial) qui oblige le XV de France à renouveler et rajeunir une majorité de son effectif.
Retrouvez en vidéo le résumé vidéo de France – Ecosse, disputé à la Roche-sur-Yon.
Crédit vidéo : Fédération Française de Rugby - Officiel
anonimee
Des prises d'intervalles, des passes apres contact, du soutien immediat dans les rucks, des solutions multiple, de la bonne alternance, des joueuses qui arrivent lancé dans les espaces .... brefs des basiques du rugby de haut niveau .... il faut que l'equipe masculine se penche sur les matchs des filles ...
noComment
je suis vraiment admiratif de Diallo qui a contré en touche à plusieurs reprises qui porte le ballon et donne dans le bon tempo sans faire le pas de trop et qui défend sans compter
la jeune arrière dès qu'elle s'intercale bonifie les ballons et accèlère le jeu
sans compter une paire très intéressante une qui perce et une qui passe toujours pour décalet et faire briller la partenaire
ce rugby ouvre avec plaisir le sport aux spectateurs et me permet plus que les hommes de croire encore dans le jeu !
grandpa
Quel dommage qu'on ne diffuse pas plus de de rugby féminin.
C'est un vrai plaisir à regarder.
Rien à envier à la pro D2 ou au top14 !
ced
c'est Coumba Diallo qui moissone tous les ballons en touche et qui plaque à tour de bras ?
sacré joueuse pas souvent citée.
c'est marrant elles alternent le jeu sans qu'on ai besoin de leur dire et il y a eu moins d'en avant que sur le match Usap - BO.
avant je regardais les filles du hand maintenant celles du rugby aussi.
vive le sport au féminin.
sylche
Quand on pense que sur allomatch aucun bar ne programmait ce match...
C'était un régal dans tous les registres.
Bien sur, les écossaises étaient quelques crans en dessous, mais la qualité de notre équipe féminine est là, et pleine de confiance pour en découdre avec les trèflettes vertes
ToToNe
Pour rebondir sur l'article il est normal de privilégier les joueuses à 7 aussi..
Malheureusement si on veut avoir une équipe de professionnelles ils faut que leurs temps de jeu augmente peu importe si c'est du XV du 7 ou du XIII ils faut qu'elles jouent donc... comme beaucoup on un travail à côté il est normal de les faire jouer un maximum à mon sens ça créera une cohésion de groupe, des mécanismes permettant des coups de folies et j'en passe... 🙂
Kad Deb
Bravo aux Bleues ! (au moins, les filles ne jouaient pas en rouge).
Match plaisant avec le souci de la continuité du jeu : des passes debout, dans le mouvement, et des déblayages rapides.
Seul bémol, l'opposition écossaise paraissait plutôt limitée, mais les Bleues ont fait l'effort d'en marquer 42 et de ne pas tomber dans la facilité et le jeu brouillon.