Après celle de Challenge Cup remportée face à Gloucester, les Parisiens jouaient en quelque sorte une deuxième finale ce vendredi soir. Certes, il n'y avait aucun titre au bout. Mais une victoire face aux Saints de Northampton aurait certainement été fêtée comme un titre puisqu'elle aurait permis au Stade Français de se qualifier pour la Champions Cup. Mais le dernier billet est revenu aux Anglais pour un seul petit point (23-22).
Les locaux ont pourtant été menés 22-9 à la pause et réduit à 13 après la biscotte de Rory Hutchinson à la 61e et le carton rouge de Tom Wood à la 64e. Mais ils ont trouvé les ressources mentales nécessaires pour prendre les commandes du match. Lequel semblait entre les mains des Parisiens après un premier acte qui les avait vu marquer à trois reprises par Waisea (4e), Sinzelle (23e) et Camara (34e). À ce moment-là, le Stade Français conduit par un excellent Will Genia (11 courses, 57m parcourus), survolait la partie à l'image de son ailier passant par-dessus le panneau publicitaire pour atterrir dans les tribunes.
Mais la machine parisienne a pris du plomb dans l'aile (60 % seulement de réussite en touche). Les Anglais - en supériorité numérique après le jaune de Bonfils - ont marqué dès la reprise par Foden et sont revenus à portée d'un essai transformé. Lequel interviendra en fin de partie par Tuala à la 72e après un festival de plaquages manqués (26 au total pour les Parisiens). Une réalisation logique tant les pensionnaires du Franklin's Gardens ont dominé cette partie (75 % d'occupation, 70 % de possession).Crédit vidéo : Spartans XII
Battu par les Saints en barrages, le Stade Français ne jouera pas en Champions Cup la saison prochaine.
cahues
Quand tu penses à la situation du Stade Français il y a seulement deux mois sur et en dehors du terrain tu respectes le bilan de cette fin de saison.Beaucoup de joueurs vont quitter le club et ont été admirables jusqu'au bout dans la tourmente.Par contre la personne incompétente au centre du terrain avec un sifflet, je souhaite ne plus la revoir.
Konss
On te répondra que quand tu joues en supériorité numérique tu ne peux pas perdre, d'autant qu'en première mi-temps M. Lacey était imperméable à la pression. Clancy sur la touche a fait du Clancy. Que reproches-tu à Lacey ?
Sapiens Sapiens
Comment fait cette équipe pour maintenir autant de fois son adversaire au score en première mi-temps avant de se faire coiffer au poteau (Toulouse, Edimbourg, le LOU, Northampton) ou manquer de le faire (Ospreys, Edimbourg, Bath...)
C'est rageant.