Après le choc entre le 1er et le 2ème à Ernest-Wallon du week-end dernier, on avait cette fois le droit à l’affiche entre le 2ème et le 3ème dans un Jean-Bouin à guichet fermé (oui, oui), pour clôturer cette 24ème journée de Top 14. Une nouvelle soirée de gala attendait-elle les téléspectateurs de la chaîne cryptée ?
En somme, oui. Certes, il y eut beaucoup de déchet, sur la pelouse du 16ème arrondissement parisien. Mais les intentions, elles, furent en revanche intactes. Notamment de la part d’une UBB fidèle à sa réputation d’équipe très joueuse, dans le sillage d’un Matthieu Jalibert dynamiteur permanent, parfois même à l’excès.
Un manque de réalisme et de patience, qui fut globalement sanctionné par une défense parisienne parfois bousculée mais toujours solide. Et à ce titre, qui de mieux pour cornaquer une formation qui voulait remettre l’église au centre du village ?
Rory Kockott, évidemment. À bientôt 38 ans (il les fêtera dans 35 jours) n’a plus les cannes de ses débuts, mais son talent, sa malice et son leadership, eux, sont intacts. Ce dimanche soir, ses prises d'initiatives furent souvent payantes.
A l’image de son essai de filou, à la suite d’un franchissement parisien, sur lequel il se fait la valise en bord de ruck face à Ben Tameifuna, en profitant du replacement de Tevita Tatafu. Globalement, une très belle prestation du numéro 9 d’origine sud-africaine.
Sur lequel, en dépit des plans de début de saison, le Stade Français devrait largement compter dans cette fin d’exercice 2023/2024. Notamment lors des phases finales qui commenceront, vraisemblablement, en demie directe, grâce à cette victoire 22 à 18 sur l’UBB.
TOP 14. A deux journées de la fin, vers quelles affiches en phases finales se dirige-t-on ?
Qui, malgré toutes ses bonnes intentions et le bel bel essai de Tapuai notamment, aura manqué de stratégie et d’application (12 en-avants !) pour espérer mieux…
Gio-nemanquaitpas-d'Aplon
Dupont arrive à Castres tel un poupon,
disons a 20 ou 30% de ses capacités.
Il côtoie ce qui est alors l'un des meilleurs 9 du monde, et pas uniquement pour les qualités avec lesquelles ce ceux qui ont la mémoire courte l'ont caricaturé :
Explosivité, créativité, temps de réaction, capacités défensives hors normes notamment au grattage, etc,
Un phénomène, auquel notre prodige a pu s'identifier, apprendre au contact, très certainement bénéficier de conseils pour (très) rapidement le dépasser.
Quand Dupont part a Toulouse il est a 90% de ce son niveau maximal.
Il a progressé sur quoi? Le jeu au pied, oui, énormément, mais sur le reste il n'a fait que bénéficier des conséquences de sa parfaite formation,
Et Kockott n'y est pas pour rien.
Injuste que personne ne parle de sa responsabilité sur l'ascension du meilleur joueur du monde.
beberarverne
Don't Rory... be happy!!!
pascalbulroland
Dans son duel avec Lucu, je trouve qu'il l'a dominé, du moins le temps où il était sur le terrain...
Il a de beaux restes Kockott...
breiz93
Eh oui Papy a fait de la résistance...
Heureux de cette victoire, je n'étais pas serein hier à Jean Bouin...
Impressionné par le 3/4 aile droit de l'UBB,Tambwe... quelle vista.
Yonolan
C'est un vrai personnage
Surement clivant avec des cotés irritants et bordeline
Mais hier il a montré qu'il restait quand même un super competiteur et chef de meute
On loue à juste titre la precocité de certains talents mais il faut aussi reconnaitre tout le merite de ceux qui au crepuscule de leur carriere restent encore au premier plan
Et le neo retraité de 3 ans son cadet , Morgan a du apprecier à sa juste valeur depuis les tribunes sa motivation intacte et sa capacité à continuer à se faire mal
Et quand on voit ce que fait un Chico Fernandes avec un an de plus on se dit que ces papy là restent de sacrés clients