Le Racing 92 pouvait-il se relever après une finale de Champions Cup perdue ? Compliqué pour certains, évident selon d’autres… Finalement, les hommes du duo Labit – Travers sont tombés les armes à la main, sur le score de 14-19, face des Castrais d’un froid pragmatisme.
D’entrée de jeu, on a senti les Altoséquanais fébriles. Rapidement, le CO a pris le contrôle de la partie grâce à un essai du pilier Maama Vaipulu à la 7e minute, transformé par l’artilleur Benjamin Urdapilleta. En réussite, l’ouvreur a récidivé sur pénalité quatre minutes plus tard, consécutivement à un plaquage haut de Teddy Thomas sur David Smith, portant la marque à 0-10. Dans la foulée, Louis Dupichot se voit refuser un essai, M. Ruiz sanctionnant un déblayage illicite de Lauret… Alors que l’on sait que le Racing 92 est l’équipe la plus pénalisée cette saison, les chiffres sont éloquents : au quart d’heure de jeu, les Franciliens avaient concédés 4 pénalités et perdus de (trop) nombreux ballons. Trop, bien trop à ce niveau-là. Finalement, l’éclair viendra de Juan Imhoff, sur une percée foudroyante. Après un mouvement en première main, l’ailier a déchiré la défense castraise et terminé 50m plus loin.
L’essai est transformé par Iribaren. Faisant preuve d’un relâchement léger mais coupable, les Castrais sont de nouveaux surpris cinq minutes plus tard par Louis Dupichot qui aplati en coin après un numéro de funambule. A noter, l’excellent ballon relevé par Chouzenaux qui délivre un caviar à son arrière ! Iribaren passe la transformation. Bien qu’imprécis, les Racingmen sont très costauds en défense et dans l’affrontement. Le salut du CO se nourrit de l’indiscipline adverse, qui permet à Urdapilleta de réduire l’écart au score à la demi-heure de jeu, 14-13. Juste avant la pause, c’est Tameifuna qui prend un jaune pour avoir plaqué Kockott aux oreilles. Urdapilletta se chargeant d’ajouter trois points dans la musette, la mi-temps est sifflée sur le score de 14-16.Top 14 - Les 5 points à retenir de la demi-finale entre le Racing 92 et Castres
Au retour des vestiaires, les Ciel et Blanc persistent dans leurs travers. Une première pénalité est sifflée pour le CO sur mêlée, puis une deuxième sur un déblayage très limite qui aurait pu valoir un carton à Camille Chat ou Teddy Iribaren, ou les deux ! A la 45e, Urdapilleta se troue. Cinq minutes plus tard, Kockott prend sa chance à la suite d’une nouvelle pénalité en mêlée, mais manque la cible également. Le Racing 92 est en sursis, il souffre à 14 en ce début de seconde période. Peu avant l’heure de jeu, un second essai est refusé aux Franciliens : en-avant de transmission alors qu’Iribaren était venu à hauteur de Lauret. Les images sont nettes. A ce stade de la rencontre, c’est un nouveau fait de jeu lourd de conséquences, symbolisant l’inefficacité et l’imprécision des vice-champions d'Europe.
Quelques minutes plus tard, Urdapilleta ne se fait pas prier pour ajouter trois nouveaux points devant les perches adverses. Malgré tout, le CO n’a que cinq longueurs d’avance, 14-19. Le CO se fragilise : Dumora écope d’un carton jaune également pour avoir pris haut Juan Imhoff (qui, soit dit en passant, était en position de marquer). Acculés dans leurs 5m, les Castrais encaissent les assauts franciliens mais se mettent à la faute à de multiples reprises. Le Racing insiste. Après de très longues minutes, le CO obtient une pénalité et se dégage, tandis que les Racingmen repartent sans rien. Dur. S’en suivra une série d’offensives des Altoséquanais, qui ne trouveront jamais la faille, Castres ayant mis les barbelés pour les cinq dernières minutes. C’est un ultime en avant de Gomes Sa qui mettra fin au débat, laissant un CO bien plus pragmatique prendre la route de la finale.
Jak3192
ALTRAD tient (peut être) enfin SON Brennus
🙂
Quoique...
Le CO pour faire déjouer,
ils sont forts
Tuilagi Bouffi
Beaucoup verront sans doute Montpellier favori, mais ce sera extrêmement compliqué, les confrontations entre les deux équipes sont toujours rugueuses et finissent rarement avec un gros écart. Castres est sur une belle dynamique (finalement ce sont plutôt eux qui ressemblent au MHR de 2011 : 6ème, victoire en barrage à l'extérieur, élimination du Racing en demie) et aura forcément moins de pression que la "grosse équipe" attendue au tournant.
Et puis ils restent encore notre bête noire ces dernières années donc hors de question pour le MHR de se voir trop beau.
Reminane
Castres/Montpellier une finale toute en bleu il va y avoir de la viande collée au mur les laboratoires Fabre seront les bienvenus !
Les Castrais restent malgré tout sévèrement burnés pour relever le Brenus !
pascalbulroland
les Altoséquanais...alors là je dis bravo ! les habitants des hauts de seine...rarement utilisé comme terme même si c'est bien le vrai nom...après,une demi-finale "haletante"...pour les supporters des deux équipes alors...parce que pour les passionnés de ce sport,ce match fût bel et bien une vrai purge,surtout sa seconde période...comme quoi,l'égout et les douleurs...pardon,les goûts et les couleurs
Pianto
la première période était plutôt bonne, on n'est pas obligé de regarder toujours le verre à moitié vide...
Team Viscères
C'est pourtant ce que la logique voudrait : regarder la moitié vide, boire la moitié pleine.
pascalbulroland
C'est pour cela que je précise "surtout sa seconde période"...je peux comprendre qu'on apprécie le rugby pratiqué par ces deux équipes lors de cette demi-finale,personnellement ce n'est pas mon cas...j'espérais voir du jeu,et ce fût quand même très pauvre de ce côté là,non ?
Khris
En même temps, on a tout les ans les mêmes matchs en phase finale. Le reste de l'année Autant Castre que le Racing on su envoyer du jeu quand il le fallait.
AKA
Très, très pauvre!!!
Pianto
je n'ai rien vu, j'étais sur la route mais à la radio, ça paraissait animé cette première mi-temps et les commentateurs étaient enthousiastes...
AKA
C' était Sud Radio?