Edwin Maka, le précurseur
On connaissait déjà Edwin Maka, 2,02m pour 142kg à seulement vingt ans. Arrivé l'été dernier dans la ville rose pour effectuer un essai, Maka avait finalement signé un contrat et effectué ses débuts en Top 14 dès la première journée face à Castres. Le jeune joueur, capable d'évoluer en 2e ligne et en n°8 avait remplacé Louis Picamoles à dix minutes de la fin du match. Maka à Toulouse, comme un air de déjà-vu... Normal ! Edwin est le neveu d'Isitolo et Finau, joueurs emblématiques du Stade Toulousain dans les années 2000 qui ont notamment soulevé le Brennus et la coupe d'Europe. Si la concurrence au Stade est forcément rude, Edwin a tout de même été aligné dix-sept fois sur une feuille de match en Top 14. Pas mal pour un joueur né en 1993 quand on sait l'exigence du staff toulousain.
Arthur Bonneval et Daniel Brennan, les autres espoirs
Oui mais voilà, Edwin Maka n'est pas seul. Le Stade Toulousain semble s'être spécialisé dans le recrutement de joueurs ayant un oncle ou un père solidement ancré dans les mémoires des supporters. Arthur Bonneval, fils d'Eric, est déjà international chez les jeunes. Mais c'est un autre « fils de » qui a récemment fait parler de lui. Il n'a que quatorze ans mais affiche déjà 121kg sur la balance. Il mesure 1,91m et est d'origine irlandaise, comme son père. Vous suivez ? Cet espoir n'est autre que Daniel Brennan, fils de Trevor, deux H Cup à son actif, toulousain durant cinq saisons. Contrairement à Papa, Daniel joue pilier gauche. Et avec un gabarit comme le sien, se démarque forcément des autres garçons de son âge. Le jeune Brennan a récemment brillé lors du dernier Super Challenge parrainé par le Midi Olympique, malgré l'élimination de son club en demi-finale. Le journal en a profité pour recueillir les impressions de Daniel, qui sort du tournoi avec dix points de suture au coude ! «On a tous le cœur un peu lourd aujourd'hui. Je ne sais pas si nous avons perdu contre meilleurs que nous. Mais c'est la loi du sport.» Bien sûr, il est difficile de prédire l'avenir pour un joueur si jeune. Mais qui sait ? Et si Isitolo, Finau et Trevor n'étaient pas les seuls de la famille à remporter un trophée à Toulouse? Cette finale de 2020 n'est peut-être pas si fictive. Un véritable retour vers le futur.
CedricH
Cela ne nous rajeunit pas!! O_o
Sinon j'allucine un peu avec les mensurations de baby brennan...
petitmarmotin
Pourquoi pas ? Mais en ayant déjà 4 H-Cup à leur actif j'espère bien que le Stade Toulousain remportera sa 6eme bien avant 2020... 😉