Depuis plusieurs semaines, Delon Armitage est sans doute le joueur le plus détesté dans le monde du rugby français. En cause, son geste pour chambrer Brock James en finale de la H Cup. Une attitude considérée pour beaucoup comme un manque de respect et qui vaut à l'arrière anglais les sifflets du public. Pourtant, les huées n'empêchent pas l'aîné de la fratrie Armitage de briller dans les matchs couperets. Après un essai décisif en demi-finale contre le Stade Toulousain, le joueur formé à Nice a été l'un des Toulonnais les plus en vues sur la pelouse du Stade de France. Serein sous les ballons hauts, bon relanceur et précis dans son jeu au pied, Armitage s'est même offert un essai pour l'honneur dans le temps additionnel.
Mais tous les détracteurs du Toulonnais retiendront avant tout cette action où Rory Kockott le découpe et le retourne comme un vulgaire sac de pomme de terre. Peu avant le quart d'heure de jeu, Sébastien Bruno hérite d'une touche à l'entrée des 22m du CO. Le talonneur assure son lancer et le jeu rebondit sur Mathieu Bastareaud puis Chris Masoe et Andrew Sheridan, en force. Au soutien de ses avants, Fred Michalak enchaîne et éjecte vers Jonny Wilkinson. Comme souvent, l'ouvreur voit l'un de ses coéquipiers se proposer à son intérieur. Lancé, Delon Armitage est servi mais se fait sèchement retourner par Rory Kockott, bien aidé par Ibrahim Diarra. Une action qui n'a pu que faire rugir de plaisir les amateurs de beaux plaquages :
Mais tous les détracteurs du Toulonnais retiendront avant tout cette action où Rory Kockott le découpe et le retourne comme un vulgaire sac de pomme de terre. Peu avant le quart d'heure de jeu, Sébastien Bruno hérite d'une touche à l'entrée des 22m du CO. Le talonneur assure son lancer et le jeu rebondit sur Mathieu Bastareaud puis Chris Masoe et Andrew Sheridan, en force. Au soutien de ses avants, Fred Michalak enchaîne et éjecte vers Jonny Wilkinson. Comme souvent, l'ouvreur voit l'un de ses coéquipiers se proposer à son intérieur. Lancé, Delon Armitage est servi mais se fait sèchement retourner par Rory Kockott, bien aidé par Ibrahim Diarra. Une action qui n'a pu que faire rugir de plaisir les amateurs de beaux plaquages :
Outre ce plaquage que beaucoup auraient voulu asséner, Rory Kockott a été l'homme du match côté castrais. Son essai juste avant la mi-temps, ses pénalités et la justesse de ses choix de jeu ont permis au CO de contenir la vague rouge et noir. Alors que son avenir demeure flou, nul doute que les supporters tarnais aimeraient l'avoir une saison de plus du côté de Pierre-Antoine.
Nota Bene de notre arbitre Dédé Puildébut : Pour juger si un plaquage est cathédrale, on observe la partie du corps du joueur plaqué qui rentre en contact avec le sol. Si ce sont les épaules et tout ce qui est au-dessus (cervicales, tête), c'est un plaquage cathédrale.
Bonobo
C'est un peu une cathé, on va dire que les hanche sont au niveau des épaules voir légèrement au dessus, mais il est délicatement posé au sol donc pas de problème non plus quoi