Cette année, le RC Toulon est de retour au Stade de France. Les joueurs de Bernard Laporte montent à Paris avec la ferme intention de ne pas être une nouvelle fois privés du 4e Brennus de l'histoire du club. Flash-back. Il y a un an, Toulon élimine successivement le Racing Métro et Clermont et débarque en outsider au Stade de France. En face, le champion en titre, le Stade Toulousain, pour une finale 100% rouge et noir. Et des espoirs de beau jeu pour une affiche qui sent bon les années 80. Qui aurait pu penser que le leader de la phase régulière et l'armada d'internationaux emmenée par Jonny Wilkinson nous offrirait une finale aussi terne ?
«On a gagné la finale mais sur la plan rugbystique, c'était pauvre.» Guy Novès ne le cache pas : le spectacle proposé en ce 9 juin 2012 est loin d'être à la hauteur des espérances. Dès le début du match, la pluie nous fait comprendre qu'il se réduira à un duel de buteurs. Wilkinson passe une première pénalité, immédiatement imité par Luke McAlister. La suite, c'est la preuve qu'on ne peut gagner une rencontre sans une grande mêlée. Suspendu pour un plaquage cathédrale sur Takudza Ngwenya en finale de l'Amlin Cup, le Toulonnais Carl Hayman ne peut pas être aligné. Et son remplaçant, Davit Kubriashvili, se fait plier par le gaucher toulousain Gurthrö Steenkamp, élu homme du match. Obtenant pénalité sur pénalité, les hommes de Guy Novès s'en remettent à Luke McAlister. De son côté, Jonny Wilkinson finit par craquer face aux perches. Pas le All Black, auteur d'un 100%. Passé l'heure de jeu, Luke «la main froide» convertit deux pénalités et donne un avantage définitif au Stade Toulousain (18-12, score final).
Mais les Varois ne veulent pas baisser les bras. Ils ont déjà perdu une finale cette saison. A deux minutes de la fin, Wilko écarte sur Matt Giteau dans les 22m. Le Wallaby transmet à David Smith qui semble avoir un boulevard s'ouvrir devant lui. Mais l'ailier toulonnais joue le ballon avant de l'avoir dans les mains et commet un en-avant... Le RCT revient dans le camp toulousain pour tenter le hold-up. Mais rien à faire. Ils se mettent une énième fois à la faute. Leurs adversaires peuvent lever les bras au ciel. Pour la deuxième fois d'affilée, un champion gagne sans marquer d'essai au Stade de France. Mais ce match restera dans les cœurs des supporters toulousains. Daan Human tire sa révérence et Yannick Bru rejoint le XV de France. William Servat dit également adieu aux terrains ce jour-là. Un an après, cette anecdote prête forcément à sourire...
«On a gagné la finale mais sur la plan rugbystique, c'était pauvre.» Guy Novès ne le cache pas : le spectacle proposé en ce 9 juin 2012 est loin d'être à la hauteur des espérances. Dès le début du match, la pluie nous fait comprendre qu'il se réduira à un duel de buteurs. Wilkinson passe une première pénalité, immédiatement imité par Luke McAlister. La suite, c'est la preuve qu'on ne peut gagner une rencontre sans une grande mêlée. Suspendu pour un plaquage cathédrale sur Takudza Ngwenya en finale de l'Amlin Cup, le Toulonnais Carl Hayman ne peut pas être aligné. Et son remplaçant, Davit Kubriashvili, se fait plier par le gaucher toulousain Gurthrö Steenkamp, élu homme du match. Obtenant pénalité sur pénalité, les hommes de Guy Novès s'en remettent à Luke McAlister. De son côté, Jonny Wilkinson finit par craquer face aux perches. Pas le All Black, auteur d'un 100%. Passé l'heure de jeu, Luke «la main froide» convertit deux pénalités et donne un avantage définitif au Stade Toulousain (18-12, score final).
Mais les Varois ne veulent pas baisser les bras. Ils ont déjà perdu une finale cette saison. A deux minutes de la fin, Wilko écarte sur Matt Giteau dans les 22m. Le Wallaby transmet à David Smith qui semble avoir un boulevard s'ouvrir devant lui. Mais l'ailier toulonnais joue le ballon avant de l'avoir dans les mains et commet un en-avant... Le RCT revient dans le camp toulousain pour tenter le hold-up. Mais rien à faire. Ils se mettent une énième fois à la faute. Leurs adversaires peuvent lever les bras au ciel. Pour la deuxième fois d'affilée, un champion gagne sans marquer d'essai au Stade de France. Mais ce match restera dans les cœurs des supporters toulousains. Daan Human tire sa révérence et Yannick Bru rejoint le XV de France. William Servat dit également adieu aux terrains ce jour-là. Un an après, cette anecdote prête forcément à sourire...