VIDEO. 6 nations. XV de France. La mêlée française impose sa puissance en Italie
6 nations. XV de France. La mêlée bleue s'impose en Italie.
Pour tenter de défaire l'Angleterre ce samedi dans le 6 nations, le XV de France pourra s'appuyer sur une mêlée retrouvée aux dépens de l'Italie.
Ce samedi dans le cadre de la 5e journée du Tournoi des 6 nations, c’est une tâche presque insurmontable qui attend le XV de France face à l’Angleterre à Twickenham. En effet, le dernier succès en date d’une équipe française dans le Temple remonte à 2005. Pire, la France n’a gagné que trois matchs sur cette pelouse lors des 30 dernières années (15-19 en 1987, 20-23 en 1997, 17-18 en 2005). Autant dire que même les plus enthousiastes des supporters français vont avoir du mal à parier sur un succès tricolore. Cependant, on ne peut s’empêcher de croire au miracle. Après tout, le Crunch n’est pas un match comme les autres et certains aspects du jeu de l’équipe de France laissent penser que la rencontre pourrait être disputée.

En premier lieu, et malgré tout le talent de sa ligne de trois-quarts, l’Angleterre est perfectible lors qu’il s’agit de finir une action. Si les Bleus répondent présent en défense, les flèches de Bath Watson et Joseph, ou encore Jack Nowell, devraient être moins être en vue. Peu efficace en attaque, avec seulement quatre essais au compteur, le XV de France va cependant devoir trouver d’autres moyens de punir son adversaire. C’est là que les ballons portés ainsi que la mêlée vont entrer en jeu. Depuis le début de la compétition, les mauls ont été l’arme principale des Bleus pour mettre leurs vis-a-vis sur le reculoir, notamment en deuxième mi-temps. Un peu moins efficaces contre l’Italie dimanche dernier, le XV de France a cependant pu s’appuyer sur une bonne mêlée pour malmener le paquet d’avants transalpins à l’image de cette poussée à la 54e, de cette introduction extrêmement difficile quelques instants plus tard et surtout de ce ballon volé avant l’heure de jeu.



Le retour de Nicolas Mas y est sans doute pour quelque-chose, mais les remplaçants (Slimani, Kayser et Debaty) ont également fait le boulot dans le second acte. Le huit français a terminé avec près de 82 % de réussite dans cet exercice (2 ballons perdus sur 11 mêlées) malgré un certain déchet sur les introductions. On ne peut pas en dire autant de la touche, avec quatre lancers perdus sur 12.
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ce qui est un peu navrant c'est qu'à aucun moment on ne profite du fait que nos adversaires soient sur le reculoir pour au moins essayer de lancer une offensive derrière. on joue toujours la pénalité. ça aussi ça ne rend pas les matchs très excitants

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