Antoine Dupont n'a eu besoin que de quelques matchs pour se faire un nom. Titulaire pour la première fois en Top 14 face au Stade Français, il a laissé sa carte de visite à son vis-à-vis Julien Dupuy avec une grosse percussion. À nouveau derrière la mêlée castraise contre les Harlequins en Champions Cup, il a encore fait parler sa puissance face à Danny Care, qui n'est autre que le numéro 9 du XV de la Rose, avec un raffut plein d'envie. Une prestation qui n'est pas passée inaperçue. À seulement 18 ans, Antoine n'est pas là pour se poser des questions. Chaque match est pour lui une occasion de montrer de ce qu'il peut faire. « En signant au CO, je ne m'attendais pas à jouer autant. Mais tant mieux pour moi. Si on me laisse ma chance, moi je la prends. J'essaye de faire le meilleur match possible pour avoir encore plus de temps de jeu. »
À l'heure actuelle, il profite de l'absence de Rory Kockott (retenu avec les Bleus) pour grappiller quelques minutes sur les pelouses de Top 14 mais surtout de Champions Cup (quatre matchs joués). Auteur d'un essai plein de punch et de vista face aux Anglais ou encore d'un très beau sauvetage face à Charlie Walker en première mi-temps, il a été l'un des meilleurs joueurs sur le terrain le week-end dernier. « Au départ, on devait jouer de l'autre côté, mais la mêlée tourne mal. Je vois un espace, John Beattie me relève le ballon et je joue le coup à fond... » en laissant au passage sur le carreau l'arrière de l'Angleterre Mike Brown et un certain Chris Robshaw. Rien que ça.
Sorti « de nulle part » comme il aime à le dire, il se retrouve désormais sous le feu des projecteurs. « Ça me fait plaisir de lire des choses sympas sur moi, mais je ne me prends pas la tête. Ça ne va pas changer ma façon de jouer. » Comme tout bon demi de mêlée qui se respecte, Antoine aime coller au ballon, mais il n’est pas du genre à passer son après-midi à faire des passes : « J’aime bien jouer les duels, porter la balle. » Un style de jeu proche de celui de son aîné Rory Kockott. Il avoue cependant ne pas avoir de modèles au poste : « Quand j’étais petit, j’aimais bien Frédéric Michalak. Mais ce n’est pas en essayant d’imiter les autres qu’on progresse. »
Loin de lui l’idée de se croire arrivé après seulement quelques tours de terrain avec la une. « Il faut encore que je travaille les fondamentaux du numéro 9, à savoir coller au ballon, délivrer de bonnes passes et le jeu au pied. » Sans oublier le rôle de leader du pack. « Je n’ose encore pas trop leur gueuler dessus alors ils me le font savoir. » Nul doute que d’ici à la fin de son contrat (il a signé trois ans avec Castres), il aura pris le pli. Compte tenu de son assurance ballon en main et de sa maturité, les gros ne devraient plus trouver à y redire.
À l'heure actuelle, il profite de l'absence de Rory Kockott (retenu avec les Bleus) pour grappiller quelques minutes sur les pelouses de Top 14 mais surtout de Champions Cup (quatre matchs joués). Auteur d'un essai plein de punch et de vista face aux Anglais ou encore d'un très beau sauvetage face à Charlie Walker en première mi-temps, il a été l'un des meilleurs joueurs sur le terrain le week-end dernier. « Au départ, on devait jouer de l'autre côté, mais la mêlée tourne mal. Je vois un espace, John Beattie me relève le ballon et je joue le coup à fond... » en laissant au passage sur le carreau l'arrière de l'Angleterre Mike Brown et un certain Chris Robshaw. Rien que ça.
Sorti « de nulle part » comme il aime à le dire, il se retrouve désormais sous le feu des projecteurs. « Ça me fait plaisir de lire des choses sympas sur moi, mais je ne me prends pas la tête. Ça ne va pas changer ma façon de jouer. » Comme tout bon demi de mêlée qui se respecte, Antoine aime coller au ballon, mais il n’est pas du genre à passer son après-midi à faire des passes : « J’aime bien jouer les duels, porter la balle. » Un style de jeu proche de celui de son aîné Rory Kockott. Il avoue cependant ne pas avoir de modèles au poste : « Quand j’étais petit, j’aimais bien Frédéric Michalak. Mais ce n’est pas en essayant d’imiter les autres qu’on progresse. »
Loin de lui l’idée de se croire arrivé après seulement quelques tours de terrain avec la une. « Il faut encore que je travaille les fondamentaux du numéro 9, à savoir coller au ballon, délivrer de bonnes passes et le jeu au pied. » Sans oublier le rôle de leader du pack. « Je n’ose encore pas trop leur gueuler dessus alors ils me le font savoir. » Nul doute que d’ici à la fin de son contrat (il a signé trois ans avec Castres), il aura pris le pli. Compte tenu de son assurance ballon en main et de sa maturité, les gros ne devraient plus trouver à y redire.
m73
On m'apprend à l'instant que Dupont serait le fils caché de Jacques Mesrines....plus d'infos à venir dans le prochain Midol! 😀
Mac Sou
Ce brave Guy pourrait peut-être envisagé de lui proposer un contrat... 😛
Kadova
Un petit jeunot prometteur, la tete bien sur les epaules, et qui n'a pas peur. J'espere que les medias le laisseront grandir en paix.
Et ca fait plaisir d'entendre des commentateurs anglais aussi enthousiastes.
noComment
il fait du bien au CO à la charnière
il joue plus juste même dans un match compliqué ... il va lui falloir durer
c'est tout le mal qu'on puisse lui souhaiter !!
Nigel
Certs la vidéo met en avant les prouesses du minot, mais putain quelle belle attitude, ca se défile pas face à Care, Robshaw et toute l'armada des Quins. Profil intéressant en tout cas comme le dise les commentateurs brits. Cocorico !
CASTRES OLYMPIQUE
un futur grand joueur il pu le rugby j'espere qu'il restera au co le plus longtemps possible!!!!!!
Grand Sachem aux sages commentaires
Vous ne trouvez pas que l’arbitre est plutôt gentil avec les castrais sur la mêlée qui précède l’essai de Dupont ? Les Harlequins semblent gagner l’impact, dans un premier temps les castrais ne peuvent pas talonner le ballon, la 1ère ligne se relève, la mêlée tourne de 90°... mais l’arbitre laisse le ballon sortir pour les castrais.
LouRugby
On a toujours produit de très bons 9 en France, c'est un des points forts de notre formation. Même dans une période un peu trouble comme aujourd'hui on compte pas mal de gars plein d'avenir : Parra, Machenaud, Pelissié, Bezy, Lesgourgues, Serin, Escande...
Ce garçon a l'air très prometteur, mais il faudra attendre quelques saisons pour se faire un avis digne de ce nom sur la question. Des joueurs bourrés de talents, il y a en beaucoup, mais pas énormément arrivent à confirmer sur la durée. J'espère qu'il y parviendra.