Dans une grosse semaine débute le Championnat du monde U20 en Italie. L’occasion de mettre un coup de projecteur sur cette génération talentueuse mais qui n’a pas forcément la vie facile. Il faut dire qu’on attend beaucoup de ces jeunes joueurs. Ils sont censés être la relève du XV de France, d’où la forte attente qui pèse sur leurs déjà larges mais pas si solides épaules. Sur la trentaine d’éléments retenus de manière régulière au Pôle France à Marcoussis pour des stages, seulement une poignée a réellement le potentiel pour parvenir à jouer chez les grands. À l’heure actuelle, on pense notamment à Antoine Dupont, demi de mêlée de Castres, ou encore au troisième ligne de Massy Sekou Macalou. Pour les autres, rien n’est perdu mais la route sera certainement plus longue et l’objectif premier est d’avant tout de progresse pour gagner sa place en équipe Une et décrocher un contrat dans une équipe professionnelle afin de vivre de leur passion.
Mais pour tous, cela passe avant tout par le travail. Si certains comme Dupont ou Macalou ont la chance d’accumuler du temps de jeu en Top 14 ou en Pro D2, les autres évoluent généralement dans le championnat Espoir en espérant avoir une chance de prouver leur valeur aux yeux de l’entraîneur. Aussi, les moments passés au CNR sous les ordres de Fabien Pelous et son équipe, ainsi que les rencontres internationales auxquelles ils peuvent participer sont précieux. Travail mental, physique, séance vidéo, entretien individuel, expérience sur le pré, tout à son importance au même titre que le dialogue et la mise en confiance pour tirer le meilleur de ces joueurs parmi les meilleurs de leur catégorie d’âge. Des coulisses que nous fait découvrir le magazine de Canal + Intérieur Sport avant et pendant le dernier Tournoi des 6 nations.
Mais pour tous, cela passe avant tout par le travail. Si certains comme Dupont ou Macalou ont la chance d’accumuler du temps de jeu en Top 14 ou en Pro D2, les autres évoluent généralement dans le championnat Espoir en espérant avoir une chance de prouver leur valeur aux yeux de l’entraîneur. Aussi, les moments passés au CNR sous les ordres de Fabien Pelous et son équipe, ainsi que les rencontres internationales auxquelles ils peuvent participer sont précieux. Travail mental, physique, séance vidéo, entretien individuel, expérience sur le pré, tout à son importance au même titre que le dialogue et la mise en confiance pour tirer le meilleur de ces joueurs parmi les meilleurs de leur catégorie d’âge. Des coulisses que nous fait découvrir le magazine de Canal + Intérieur Sport avant et pendant le dernier Tournoi des 6 nations.
Crédit vidéo : Canal +
Irador Hamiloldoquy
Ça me rappelle un super reportage sur France 4 que j'ai retrouvé en cherchant sur Youtube il y a quelques temps : "A l'école du Rugby".
Un peu le même esprit que cet Intérieur Sport mais en 3 épisodes. C'était avec la génération Fresia, Galletier, Artru, Fidinde, Chateau, Ecochard, Gayraud, Taofifenua, etc.
Vraiment très intéressant si vous avez l'occasion de le regarder.
gratteur de ballons
les jeunes pour gagner du temps de jeu devraient jouer en fédérale 1, en prêt par exemple, ce championat est rude et rugueux même s'il va moins vite. Cela devrait être une solution retenue
MARCFANXV
Je suis d'accord avec toi Ogohiste !
Mais force est de constater que trop souvent et ce dès le plus jeune âge nombre d'Encadrants passent à coté de leur mission qui devrait être de former d'abord des Joueurs et ensuite seulement une équipe....
ogoshiste
Belles infrastructures, intervenants compétents et "ultra" expérimentés !!!
Je n'ai jamais su à quoi servait ce genre de lieu !!!
Les jeunes sont contents, équipements floqués du coq, le rêve lorsque l'on est jeune...
Pour ma part, je n'ai connu que les sports études qui font, selon moi, beaucoup de dégâts...combien de sportifs (sportives) compétents ne sont pas rentrés dans le "moule" normatif de ces pôles ???
Je pense que les éducateurs, entraîneurs de tous les clubs, sont les structures de formation des jeunes.
Macalou en est l'exemple type, Marcousi ne pourra pas s'enorgueillir de l'avoir formé !!!
Après 19 ans, 20 ans, soit le club est en fédéral 1 et peut parfaire le travail, sinon le jeune s'exporte dans un plus grand club, c'est comme ça que cela fonctionne...
Le talent est une très bonne chose, mais on s'aperçoit rapidement que la chance est primordiale pour le haut niveau...Regarder les sélections en l'EDF !!!
Je ne vois pas en quoi l'étranger est la problématique. Ce qu'il faut c'est des bons éducateurs "jeunes rugbymen", qui enseigneront de façon collective, mais surtout individuelle, ce sport.
La généralité est l'ennemi des entraîneurs, chaque joueur est unique...bon ou mauvais...
Bitch Bucannon
Encore un très beau reportage, en plus accessible à l'étranger.
J'aimais beaucoup Pelous en tant que joueur, il a l'air aussi très compétent en tant que coach. Son duo avec Magne est très intéressant.
Après, effectivement, je note 3 points dans ce reportage :
- 10% sont sélectionnés en A (2-3 joueurs), et seulement 60% passent professionnel. Ça fait peu au vu des moyens mis à disposition, sachant que par exemple Macalou, le meilleur, n'y est même pas à temps complet. Il faut revoir le système pour que ça profite à plus de jeunes.
- Il leur faut du temps de jeu en Top 14 ou Pro D2 (voir Féd 1 à 18 ans). Quand est-ce que les prêts seront facilités ? En plus de les aider à se développer, ça pourrait résoudre quelques problèmes financiers, sachant que ça réduirait globalement le nombre de joueurs.
- L'échange avec le public. J'apprécie de les voir remercier les supporters à la fin du match. C'est un petit geste qui devrait être systématique sur toutes les pelouses à tous les niveaux, quelque soit le résultat du match.
Après, le problème des étrangers, cela reflète juste la stratégie à court terme des clubs (ou l'absence de stratégie ?). Même des clubs comme le ST ou l'ASM, qui dépensent pourtant beaucoup dans leur centre de formation, n'utilisent presque plus les jeunes. Il est temps que ça change, l'UBB et le SF ont l'air sur la bonne voie, à suivre.
GhisM
Très bon reportage encore une fois !
illia DEGUN
La Vidéo et l'article donnent la part belle à Marcoussis et au CNR en nous précisant que sur la "trentaine" de stagiaires U20 "seule une poignée a le potentiel pour jouer chez les grands".
Une trentaine on le sait c'est 30 mais une poignée c'est combien ? Entre 5 et 9 ?? ; c'est à dire entre 20 et 30% des sélectionnés?
Est-ce à dire que des Clubs comme Toulouse,Clermont,le Racing,l'UBB entre autres grands pourvoyeurs de jeunes talents ont donc entre 70 et 80% d'échecs dans la formation ?
Ces jeunes qui grandissent au milieu des leurs,font des études dans leurs ville,s'entrainent avec leur club dans lequel ils côtoient des pointures,apprennent le jeu,le professionalisme avec les "Grands" vont arriver à Marcoussis pour apprendre qu'ils...ne sont pas bons?
Je n'y crois pas un instant mais je serai curieux de savoir sur quels critères se base le CNR pour la sélection de ces trente appelés pour avoir de si piètres résultats.
La France a toujours eu un vivier de jeunes talentueux qui, HÉLAS ne font pas (encore) tous la Une du Top14 ,qui font ce qu'ils savent faire chez les Espoirs MAIS qui répondent toujours présents dès que l'équipe fanion les appellent.
Mais le problème "tendance" actuel est bien rabâché: les places sont occupées par nos fameux "estrangers"..... et à voir les recrutements pour la saison prochaine dans TOUS les clubs,on n'a pas fini d'en reparler encore et encore même si la Fédé et la LNR les menacent d'une sacrée paire de...JIFF.