Battus à Madrid par les Tonga le 12 novembre (13-28), les Leones ont relevé la tête ce week-end lors de venue de l'Uruguay à Malaga. Pour ce premier match international au sein de la province, les 10 000 spectateurs ont assisté à une partie globalement maîtrisée par les locaux. Sous l'impulsion de son arrière, Bradley Linklater, auteur de deux pénalités en début de rencontre et d'une très belle percée avant la demi-heure, l'Espagne a pris le match à son compte par l'intermédiaire de Pierre Barthere. Le troisième ligne de Montauban s'est même offert un doublé après une nouvelle passe décisive après contact de Linklater.
Aux citrons, les Espagnols avaient fait le break (18-9) et la troisième pénalité de ce dernier n'a pas arrangé les affaires des Sud-Américains. Lesquels ont subi dans leur camp et encaissé un nouvel essai à la 52e par Jordi Jorba sur un ballon perdu. Une action qui aurait pu voir un Uruguayen prendre un carton rouge pour un plaquage cathédrale ultra dangereux. L'arbitrage vidéo n'étant apparemment pas disponible, et l'arbitre n'ayant vraisemblalement pas vu le geste illicite, l'Uruguay n'a pas été pénalisé. Les Ibériques ne sont pas sortis de leur match pour autant. Ils ont continué de mettre la pression sur leur adversaire jusqu'à ce que l'ouvreur de l'USAP, Mathieu Belie, ajuste un petit coup de pied derrière la défense pour son ailier Ignacio Contardi (ex-Mâcon, Fédérale 1).Crédit vidéo : Rugby Time
La messe était dite depuis longtemps et l'essai de Gattas n'a rien changé au résultat final (33-16). Un accrochage en bord de touche à la 78e a cependant donné l'occasion aux joueurs de régler leurs comptes après une partie où les gestes d'énervement ont été nombreux. L'histoire retiendra que ce sont les bien deux capitaines Jaime Nava (Dijon, Fédérale 1) et Juan Manuel Gaminara qui ont écoppé des deux cartons rouges distribués par l'arbitre et non les joueurs indiqués dans la vidéo ci-dessous.Crédit vidéo : Rugby Time
Tout était oublié lors de la 3e mi-temps.
Merci à Narciso pour la vidéo et la photo
La composition de l'Espagne :
Linklater
Contardi (ex-Mâcon) - Perrin (CSBJ) - Gimeno Soria - Jorba
Belie (USAP) - Ramos
Gibouin (Montauban) - Nava (Dijon) - Barthere (Montauban)
Barrera-Howart (Vannes) - Gonzalez (ex-LOU)
Moreno Rodriguez (Provence Rugby) - Auzqui - Lopez (ex-Massy)
patoulacci
Petit complément, Auzqui joue à l'UBB.
Lerugbycestlavie
Le saviez vous ? Javier Bardem a joué au rugby. Voilà, petit instant histoire ! 😆
Zejack
M BELIE joue pour l'Espagne ?!
J'en reste coi !
Team Viscères
Depuis l'année dernière où il avait disputé deux matchs du Tournoi bis. Les Espagnols avaient même voulu le prendre l'année d'encore avant mais l'USAP ne lui avait pas donné de bon de sortie. Il n'a connu que les sélections en équipes de jeunes avec la France et a une grand-mère espagnole du coup il était sélectionnable. Les Espagnols sont très friands des joueurs français, il doit y en avoir une petite dizaine en sélection principalement issus de la ProD2.
Armchair Fan
Correct. C'est le cercle de la vie. L'équipe de France prends des fidjiens et puis l'Espagne, le Portugal, la Belgique, la Suisse, la Pologne ou l'Allemagne récupèrent les français ayant des ancêtres étrangers. Dans le cas de l'Espagne on aspire même à appeler Auzqui, G. Rouet et Malié pour le Tournoi B, puisqu'il s'agit de la qualification pour la CDM. Mais on a d'énormes espoirs déposés sur nos jeunes, comme Usárraga, Jorba, Gimeno (18 ans et titulaire contre l'Uruguay), Ramos, les frères Munilla, Zabala, Fontes (à Castanet, leader de la Poule 4 en Féd 1 pendant qu'il étudie aéronautique à Toulouse)... J'aime pas que mon équipe nationale doive récupérer tant de joueurs nés et formés en France pour hausser le niveau et garantir le professionalisme, mais si la règle le permet et cela permet aux jeunes de se vendre mieux à l'étranger, tant mieux.
Team Viscères
Perso cela ne me choque pas, le réservoir espagnole ne possède pas notre richesse. Dans un pays où le rugby n'est pas un sport avec un très grand poids, le processus de développement passera par des résultats de la sélection qui permettront d'attirer des jeunes dans les clubs et d'attirer l'oeil des clubs étrangers sur certains joueurs avec du potentiel. Donc pour encadrer les jeunes produits par le rugby espagnol, tu vas de l'autre côté de la frontière chercher des mecs expérimentés tentés par une expérience inédite. Parce qu'il n'y a pas que l'aspect "tiens je peux être international" qui compte, il y a aussi le fait de participer à une aventure humaine et pourquoi pas être le point de départ d'une belle histoire pour le rugby en Espagne.
Et puis bon, on accepte bien quand il s'agit d'avoir un néo-zélandais ou australien avec une grand-mère irlandaise ou écossaise alors pourquoi les Espagnols devraient s'en priver?
Armchair Fan
C'est surtout ça. Il est clair qu'ils ne le font pas pour l'argent. Puisque la fédé espagnole est tombée en banqueroute en 2013, les joueurs ne touchent qu'à une aide d'entre 50 et 75€ par jour et en plus ça leur met en une situation difficile à l'égard de leurs clubs.
Je comprends que cela peut déranger, on s'est même retrouvé à des sélections avec seulement 4 joueurs nés en Espagne, mais petit à petit la chose change (9 contre l'Uruguay). Entre la qualif des deux équipes à 7 pour les JO, le stade plein pour la Copa del Rey, le vicechampionnat au World Rugby Junior Trophy, la finale du Top 14 à Barcelone, les plus de 10.000 spectateurs à Madrid, Malaga et San Sebastian ce mois ci et les filles du XV à un seul match de battre l'Écosse et se qualifier pour leur CDM (elles ont gagné 5-10 l'aller à Glasgow), c'est une année magique pour le rugby espagnol.
Ocwarrior
Même réaction
arnaud famy
las valores de la ovalia ! los marronnes ! las patatas ! los chipirones ! las cervezas ! interrrnnaaccccionnnnaallll !!!
setonaikai
Tu as oublié Risitas!