Le rugby, sport de plus en plus précaire ? Une chose est sûre, le chômage n'a jamais été aussi élevé chez les joueurs. Selon le Midi Olympique, 200 à 250 joueurs sortent cet été du monde professionnel. Un chiffre ahurissant... Actuellement, une soixantaine de pros figurent sur la liste de Provale recensant les joueurs à la recherche d'un contrat. L'an passé, à la même époque, le syndicat comptait quarante-neuf joueurs. Une augmentation qui fait peur. Comment expliquer ce chiffre ?
La réglementation JIFF, censée régler le problème, n'a pas su être efficace. Surtout, la Ligue a décidé de baisser le taux de 60 à 55% des effectifs. Pour faire simple, les clubs du Top 14 et de Pro D2 ont donc la possibilité d'engager deux étrangers de plus. Si le chiffre est aussi élevé, c'est aussi parce qu'il prend en compte les joueurs des équipes espoirs arrivés à la limite d'âge (23 ans). Ceux-ci, devant l'impossibilité de percer dans le monde pro, se tournent alors vers les clubs de Fédérale. Les équipes du Top 14 et de Pro D2 ont également fortement baissé leur masse salariale. Ainsi, le nombre de contrats pros par club baissent (de 35 à 30 joueurs).
Si un Victor Paquet (Angoulême) ou un Jonathan Garcia (Lormont) ont décidé de repasser par les divisions inférieures, d'autres s'accrochent. A l'initiative de Provale, quatre joueurs ont pu s'entraîner pendant deux jours avec le SC Albi. Il s'agit de Sébastien Régy (ex-Narbonne), Thomas Lebrequier (ex-Biarritz), Kevin Kervarec (ex-Béziers) et Lisandro Gomez-Lopez (ex-Stade Français). Traditionnellement, le club tarnais accueille les joueurs restés sur le carreau durant l'intersaison. Henry Broncan, le coach albigeois, explique : « Notre rôle est d'aider des joueurs qui ont rendu service au rugby, qui veulent continuer à en rendre. C'est difficile. […] Contrairement à ce qu'on croit, les joueurs de rugby sont de gros travailleurs. » Une période de mutation supplémentaire devrait être ouverte pour permettre à ces joueurs de trouver un club.
Crédit vidéo : Agence XV
La réglementation JIFF, censée régler le problème, n'a pas su être efficace. Surtout, la Ligue a décidé de baisser le taux de 60 à 55% des effectifs. Pour faire simple, les clubs du Top 14 et de Pro D2 ont donc la possibilité d'engager deux étrangers de plus. Si le chiffre est aussi élevé, c'est aussi parce qu'il prend en compte les joueurs des équipes espoirs arrivés à la limite d'âge (23 ans). Ceux-ci, devant l'impossibilité de percer dans le monde pro, se tournent alors vers les clubs de Fédérale. Les équipes du Top 14 et de Pro D2 ont également fortement baissé leur masse salariale. Ainsi, le nombre de contrats pros par club baissent (de 35 à 30 joueurs).
Si un Victor Paquet (Angoulême) ou un Jonathan Garcia (Lormont) ont décidé de repasser par les divisions inférieures, d'autres s'accrochent. A l'initiative de Provale, quatre joueurs ont pu s'entraîner pendant deux jours avec le SC Albi. Il s'agit de Sébastien Régy (ex-Narbonne), Thomas Lebrequier (ex-Biarritz), Kevin Kervarec (ex-Béziers) et Lisandro Gomez-Lopez (ex-Stade Français). Traditionnellement, le club tarnais accueille les joueurs restés sur le carreau durant l'intersaison. Henry Broncan, le coach albigeois, explique : « Notre rôle est d'aider des joueurs qui ont rendu service au rugby, qui veulent continuer à en rendre. C'est difficile. […] Contrairement à ce qu'on croit, les joueurs de rugby sont de gros travailleurs. » Une période de mutation supplémentaire devrait être ouverte pour permettre à ces joueurs de trouver un club.
Crédit vidéo : Agence XV
SAMPIERU
Quelqu'un a des nouvelles des joueurs chômeurs ? J'ai recherché sur le net et RAS sur eux. Les 4 cités à priori sont toujours sans clubs ......
Alibaba
Curieusement, on n’entend jamais parler des anciens pro. qui conservent le bénéfice de l’assurance chômage tout en percevant de l’argent de leur club de fédéral.
franchute
Pour Kervarec, je suis quand même étonné de sa chute : il me semble qu'il a fait le pôle France, il était un des espoirs du MHR, et puis l'an dernier il signe à l'ASBH pour avoir du temps de jeu, et là, l'ASBH le lâche à son tour. Du vrai gâchis.