Ça y est, Romain Ntamack va de nouveau fouler les pelouses du rugby européen avec le numéro 10 dans le dos. Près de 8 mois après sa rupture des ligaments croisés, il sera titulaire ce dimanche à 16 h pour défier le Racing 92 en huitième de finale de Champions Cup.
Pour faire monter l’attente avant sa première titularisation de la saison, le Stade Toulousain a publié un documentaire centré sur la rééducation de Romain Ntamack. Au programme, on y voit davantage de visages connus du microcosme toulousain que de plans en infirmerie ou de détail sur sa santé, de quoi ravir les supporters (et peut-être laisser sur leur faim les curieux).
Néanmoins, cet exercice inédit du reportage ciblé sur le retour de Romain Ntamack permet à ses proches de parler de lui en longueur. Globalement, la plupart des acteurs du Stade Toulousain dressent le portrait d’un travailleur, mais aussi d’un “faux timide” comme le dit le président Didier Lacroix.
En parallèle, son entraîneur Ugo Mola réalise un portrait rugbystique du joueur. L’entraîneur, qui accompagne Romain Ntamack depuis presque 10 ans, affirme que “ce n’est pas la première fois qu’il a des pépins physiques et il revient toujours plus fort”. De la même manière, l’ouvreur confirme que son but n’était pas de revenir à 100 %, mais “de revenir afin d’être un joueur encore meilleur” que ce qu’il était au moment de sa blessure.
Dans le documentaire, Ugo Mola essaye d’expliquer la trajectoire de son joueur. Entre environnement favorable et prédispositions, il développe sa pensée ainsi :
Je crois qu’il faut être capable de penser au fait que la performance n’est pas quelque chose d’individuel. C’est l’environnement dans lequel vous allez vous retrouver qui vous permet de vous épanouir, afin d’arriver à des performances élevées. Romain joue à un poste clé. Il, comme d’autres dans l’effectif, a très vite et très tôt obtenu la capacité d’encaisser la pression du poste et de prendre le leadership naturellement. Sans en faire des caisses et sans grands discours, il est capable de fédérer et d’embarquer un collectif.”
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S’il explique que cette faculté est aussi présente, car le demi d’ouverture a eu cette capacité dès sa jeunesse, il explique également que son rôle sur le terrain le pousse à cela. “Ce n’est pas logique en soi de devenir un joueur de son niveau, il ne faut pas banaliser, mais ce poste-là et ses qualités lui permettent de prendre les bonnes décisions et donc d’être important. Après, tous les numéros 10, peu importe le niveau auquel vous jouez, sont importants dans une équipe”, argue Ugo Mola.
En complément, Matthis Lebel évoque la manière d’être de Romain Ntamack sur le pré. Il explique que Romain Ntamack est un joueur qui donne “peu de conseils, car il est avant tout exigeant sur lui-même”, mais que chacun de ceux qu’il peut donner sont “écoutés par tous”.
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alan75
Pourquoi le sous-titre en anglais ???
Enfin, le ridicule (de celui qui en a eu l'idée) ne tue pas...
Jacques-Tati-en-EDF
Une grosse blessure fait gagner en maturité c'est évident. Ca relativise les performances, ça oblige à cotoyer ses faiblesses psychiques et donc à les dépasser ou les assumer, ça fait prendre du recul sur son jeu et sur le fait qu'on n'est pas aussi invulnérable qu'on peut l'imaginer ou que l'environnement (public surtout dans son élan de starisation ) veut bien nous le faire croire. Bon après si c'est trop souvent, ça peut aussi démotiver et le joueur doit éviter de tomber dans la déprime. Je pense à Jelonch par exemple. Joueur étonnant. Je suis assez impressionné par son mental et j'ai hâte de son retour afin de voir dans quel état d'âme il se trouvera.
Et, sinon, qu'est ce que Romain a mangé hier soir ?
Jeu de main
Il a battu tous ses records pendant cette préparation de retour.