L’année dernière :
En 2013, le XV de la Rose a eu l'occasion de remporter le Tournoi, et par la même occasion le Grand Chelem, mais les Gallois en ont décidé autrement sur la pelouse du Millenium Stadium de Cardiff (30-3). Après plusieurs pénalités de Leigh Halfpenny, le tournant du match© a eu lieu à l’heure de jeu avec l’essai de Cuthbert, dont Mike Brown n’a pu effleurer que le short. L’ailier s’est même offert un doublé quelques minutes plus tard (65e). Un tournoi perdu à la différence de points alors que tout leur avait souri depuis le début de la compétition, avec une large victoire contre de vaillants Ecossais (38-18) et la défaite surprise des Gallois face à l’Irlande en ouverture. Des Irlandais qui leur avaient posé quelques soucis à Dublin, mais qu’ils avaient finalement dominés grâce au pied de Farrell. Lequel avait également joué un grand rôle face à la France à l’instar de Flood (23-13). La difficile victoire acquise grâce au pied de ce dernier aux dépens de l’Italie (18-11) avait cependant laissé entrevoir des doutes avant la finale contre le Pays de Galles.
Pour sa tournée estivale, l’Angleterre s’est rendue en Argentine après un match de gala contre les Barbarians, remporté 40 à 12. Cette série de rencontres face aux South American XV et aux Pumas a permis de mettre en lumière des joueurs tels que Billy Vunipola, Christian Wade, Marland Yarde, Jonny May ou encore Freddie Burns. Eléments qui, pour la plupart, sont présents aujourd’hui dans le squad.
Cette saison :
L’Angleterre a parfaitement débuté la tournée d’automne avec une victoire contre l’Australie. Bien qu’en difficulté durant le Rugby Championship, les Wallabies ont donné du fil à retordre aux Anglais. On se souvient notamment de l’essai en force de Toomua qui avait marché sur Billy Twelvetrees à la demi-heure de jeu. C’est finalement le capitaine Robshaw qui a mené les siens à la victoire après un contre sur Genia. Malgré tout, le XV de la Rose n’était pas vraiment rassuré et rassurant avant le choc à venir contre la Nouvelle-Zélande. Les Anglais ont cependant eu un autre match pour se préparer. Une fois encore ce sont les Pumas qui ont servi de sparring-partner, encaissant au passage quatre essais (31-12).
Victorieux des Blacks en 2012 (la seule défaite de la Nouvelle-Zélande depuis son sacre mondial en 2011), les Anglais avaient à cœur de rééditer l’exploit et de priver les Kiwis d’une saison historique. Le match a été épique, mais cette fois-ci les Blacks sont repartis avec la victoire.
De fait, les Anglais abordent ce 6 nations 2014 avec sans doute bien moins de confiance que l’an passé. Les Gallois restent sur deux titres et leur prochain adversaire la France, a soif de revanche. Avant Sa Coupe du monde, l’Angleterre se doit également d'aborder sa préparation sous les meilleurs auspices. Il y a de très bons éléments dans le groupe, lequel se connaît bien, mais si l’on se réfère aux récents matchs entre les clubs français et anglais, on peut penser que la confiance est du côté des Tricolores. Comme PSA, Lancaster a lancé de nouveaux joueurs dans le grand bain, et comme le Goret, il doit aujourd’hui amener son équipe vers la victoire.
Les joueurs clés :
Face à la Louis Picamoles, Billy Vunipola va devoir sortir le grand jeu. On connaît ses qualités, et il a beaucoup de choses à prouver. Peu aimé dans l’hexagone, à l’instar de son compatriote Chris Ashton, Owen Farrell pourrait une nouvelle fois être le bourreau du XV de France. Le bonhomme est revanchard après la défaite des Saracens contre le Stade toulousain, et en l’absence de Toby Flood, c’est désormais lui le patron de la ligne de ¾ et le buteur en chef. Cependant, il y a d’autres ouvreurs talentueux qui frappent à la porte du XV de la Rose. S’il devait dégoupiller comme l’an passé et rater son match, il pourrait en payer les conséquences. Pour son retour, Danny Care va très certainement vouloir faire bonne figure en vue du mondial. Attention à ce joueur instinctif qui aime bien surprendre la défense et jouer dans les intervalles.
Les joueurs à suivre :
Les trois novices May, Burrell et Nowell ont une belle carte à jouer. Tous les trois talentueux dans un style totalement différent, ils seront à surveiller.
Grisou
C'est quelle chaine ? 🙂
TPhib
@The Knife : Toutes mes confuses, j'ai écrit beaucoup d'articles en ce moment, et j'ai parfois du mal à m'y retrouver. Personnellement, je considère qu'en gagnant face aux Saracens et aux Harlequins, les internationaux français, n'ont pas pris le boulard, mais ce que cela a pu leur donner une once de confiance en plus. Le "clairement " est sans doute de trop, je te l'accorde.
Zarathoustra
@Thibault : je retente le coup en plus court pour échapper à la censure : tu peux me contacter, moi non...
Zarathoustra
Ce n'est plus de la modération, c'est de l'inquisition !
C'est clairement une chasse à l'homme !
Zarathoustra
J'en crois pas mes yeux !!!!
Je fais une «déclaration d'amour » à Thibault et je me fais modéré ??? Moins d'une heure après mon message ???
Zarathoustra
Comment vas-tu Kadova ?
Tu me manques ! 😉
Kadova
Farrell et Ashton ne sont pas plus aimes par les supporters anglais que par les supporters frncais, si j'en crois ceux de Rugbydump.
The Knife
Ah bon? "Si l’on se réfère aux récents matchs entre les clubs français et anglais, l’avantage est clairement pour les Tricolores". Vous surenchérissez par de la mauvaise foi patente.
TPhib
@Zarathoustra : Que se passe-t-il ? Tu peux me contacter via mon compte Google+, disponible sur mon nom en haut de l'article.
TPhib
On ne parle pas de la réussite des clubs français dans ce papier, mais simplement du fait que Farrell a en quelque sorte perdu son duel contre Doussain, à l'instar des autres internationaux présents dans l'équipe. Il n'est pas bête de dire que du côté des Bleus, ça peut être bon pour le moral d'avoir gagné un tel match, compte tenu des enjeux.
Zarathoustra
@Thibault : tu peux me contacter en privé STP ?
MARCFANXV
Absolument d'accord avec toi The Knife !
The Knife
Internationaux sudistes ou britanniques aux postes-clés de surcroit, détail qui rend votre parallèle entre les 2 compétitions encore plus spécieux.
The Knife
Comment pouvez-vous décemment encore et toujours avancer la réussite des clubs "français" comme 1 avantage pris sur leurs homologues anglais alors même que les premiers sont autant d'équipes de Barbarians (rien à voir avec mercenaires j'entend) perclus d'internationaux sudistes ou britanniques, multi-titrés en tournoi, coupe du monde ou Tri & Four Nations, face à des effectifs aux 3/4 anglais au bas mot, pour quelques uns mêmes jetés dans la grande tasse à 1 très jeune âge. L'argument est parfaitement fallacieux. Je veux bien que la méthode Coué aide à trouver du courage dans l'adversité, mais elle a quand même ses limites, en l'occurrence celle de l'honnêteté.