À l’approche des grandes échéances, les sourires s’effacent et le moral prend le dessus. C’est en tout cas ce qui se passait dans le vestiaire toulousain à l’époque de Census Johnston. Il l’explique dans l’émission “Le French Podcast” présenté par Tim Groves et les anciens internationaux Benjamin Kayser et John Beattie. L’ancien pilier toulousain parle de l’un des “meilleurs souvenirs” de sa carrière : “Quand nous avons gagné la H Cup en 2010, c’était ma première année à Toulouse. On est parti de l’aéroport pour aller au Capitole, on a vu la place remplie de monde. À ce moment-là, gagner des trophées est devenu addictif”. Il revient plus en détail sur la culture du rugby dans la Ville Rose. Selon lui, il y a “une grosse pression” au Stade Toulousain. Il mentionne notamment le fait qu’avant chaque rencontre, les joueurs devaient dormir à l'hôtel. Une mise au vert d’avant match qui l’a permis “de devenir meilleur”. Il complète en disant : “A Toulouse avant les matchs, il fallait absolument rester concentrer. Il ne fallait pas rire ou montrer des signes de légèreté. On devait être focus”. L’ancien joueur de l’ASM Clermont, Benjamin Kayser, qualifie cette aura de “mythe toulousain”.
Une pression bien différente aujourd’hui chez la jeune génération selon eux. L’une des raisons évoquées étant celle du départ de Guy Novès, toujours très sérieux. L’international français évoquant même un discours de l’ancien coach toulousain lors d’une convocation avec les Barbarians Français : “L’ambiance était à la rigolade, c’était l’esprit Babaas. [...] Mais quand Guy Novès a fait son discours, c’était l’un des plus sérieux que l’équipe n’avait jamais entendu. Jean-Pierre Rives a dû venir pour lui demander de relâcher cette pression”. Pour Census Johnston, la pression vient aussi par la renommée des équipes. Lorsque ce dernier est arrivé chez les rouges et noirs, il s’est rendu compte que chaque match était "compliqué, peu importe les équipes affrontées”. L’équipe avait gagné beaucoup de titres avant qu’il arrive ou durant ces premières années au club. Ce qui avait fait que “le Stade Toulousain était l’équipe à abattre, tout le monde voulait notre tête”.
Actuellement installé au Pays Basque avec sa famille, il parle aussi de l’équipe actuelle. Une équipe dont la force est “une ligne d’avant incroyable”. Il vante les mérites de Charlie Faumuina, Julien Marchand et Cyril Baille qui devraient être la clef pour cette équipe de Toulouse. Il n’oublie pas de citer également des joueurs comme Dupont ou Ntamack. Le triple champion de France évoque un retour au standard de qualité attendu de la part du Stade Toulousain avec cette équipe. Il précise en disant : “Cette aura a diminué pendant environ 3-4 ans. C’est très compliquée de la maintenir de manière constante, mais désormais, cette génération est en train d’écrire la sienne”.
L’ancien pilier samoan s’est livré dans le podcast “Le French Rugby” sur la génération toulousaine actuelle et sur ses années rouges et noires.
lebonbernieCGunther
Rien sur les filles qui jouent ce soir?
Alors, juste pour vous mettre l'eau à la bouche:
https://www.youtube.com/watch?v=5Ie0M27aCl8
Gio-nemanquaitpas-d'Aplon
le chanteur...on dirait jean claude convenant de caméra café!! 😂
Yonolan
salut toi
Ca fait longtemps qu'on t'avait pas vu
Tout va bien ?
lebonbernieCGunther
Salut Yo, merci de prendre des nouvelles, c'est sympa!
Très occupé par mon auto-construction en ce moment. Pas facile à gérer avec les mesures actuelles, les ruptures de stocks et les amis qui ne peuvent pas se déplacer pour filer un coup de main. Donc, je me cogne le placo tout seul, je m'engueule avec ma femme pour les réseaux techniques, et la nuit, je rêve que je suis étranglé par une pieuvre... électrique!
Mais j'espère avoir une petite permission pour suivre quelques bouts de match ce week-end!
Bon week-end ovale à toi!
Yonolan
Bon suis sur que tu vas trouver comment négocier un peu de temps ce we pour les demies
A plus
Yonolan
Comme quoi un peu de recul ça fait du bien pour remettre les choses de l'ordre
On est loin de ses déclarations à son arrivée au Racing
Surement uniquement maladroites
Mais ce fut un sacré pilier Sushi