Le rugby, c'est le combat. Mais pas forcément que sur le terrain, et ça les internationaux géorgiens l'ont bien compris. Cela fait maintenant environ six ans que les Lelos se battent au quotidien contre la violence envers les femmes, sujet tabou à l'époque en Géorgie. Selon une étude menée en 2009 par le Fond des Nations Unies pour la population, une femme sur onze était victime de violences physiques ou sexuelles. C'est là que les joueurs géorgiens ont décidé de briser le tabou.
We partner with @UN_Women to end violence against women&girls. Find out more: https://t.co/n3SPObAZtK #womeninsport pic.twitter.com/E7SUYMt3rJ
— Georgian Rugby Union (@GeorgianRugby) 8 août 2016
Cela a commencé par des panneaux publicitaires dans les rues de Tbilissi, la capitale, sur lesquels on pouvait voir les stars de l'équipe à côté de slogans explicites, "que ceux qui maltraitent les femmes viennent se frotter à nous". En 2012, ils ont collaboré avec ONU Femmes et ont dédié un match face à la Russie à la campagne du Secrétaire général des Nations Unies appelée "TOUS UNIS", destinée mettre fin à la violence à l'égard des femmes. Ils sont ensuite apparus dans des vidéos transmises à la télévision et sur les réseaux sociaux.
Crédit vidéo : Onu Femmes
Tout le monde adore le rugby et respecte les joueurs de rugby en Géorgie. C’est pour cette raison qu’il est important d’user de notre influence et du respect dont nous bénéficions pour aider à forger les valeurs des jeunes générations en faveur d’un environnement juste et équitable pour toutes et tous, sans violence. Lekso Gugava, joueur des Lelos.
Les rugbymen sont même allés directement sur le terrain en organisant des rencontres avec de jeunes géorgiens mixant entrainement de rugby et information sur l'égalité des sexes et sur le soutien mutuel. Lancées en 2012, 35 rencontres de ce type ont déjà eu lieu et 50 de plus sont prévues d'ici 2020. D'après le ministère des affaires internes géorgien, le nombre de signalements en cas de violence domestique a doublé en 2015 et le nombre d'injonctions restrictives est passé de 227 à 2598 en deux ans. Le rugby géorgien tamponne la violence envers les femmes.
Les Courses En Travers
Les enfermer avec mamuka dans une pièce. Non, je rigole. On est humains quand même.
noComment
Initiative intéressante mais à la lecture des chiffres, il en faudra plus pour endiguer le problème.
Jean-Baptiste SEREIN
Kolelishvili se défoule tellement sur la pelouse que sa femme est tranquille le soir, il est doux comme un chaton.