VIDEO. ''Les mecs se mettent sur le toit jusqu'à 5h du matin'' déplore Sylvain Deroeux, secrétaire général de la FFR
Sylvain Deroeux s'est exprimé sur le sujet presque tabou de la troisième mi-temps. Crédit photo (LNR)
Les troisièmes mi-temps sont-elles les mêmes dans le rugby amateur qu'en équipe de France ? Certainement pas, mais force est de constater que du "laisser aller" a lieu.

Le secrétaire de la FFR désemparé 

Le secrétaire général de la Fédération française de rugby, Sylvain Deroeux, s'est récemment exprimé via Midi Olympique sur les dernières constatations qu'il a pu faire. 

Ce dernier, qui est au cœur du système de la FFR, mais également de ses finances, reconnaît un étrange paradoxe entre l'investissement placé dans des outils dernier cri pour augmenter la performance et le sérieux des joueurs. 

"Je pense que dans les clubs, à la fédération, on dépense énormément d'argent. Aujourd'hui, on dépense un océan d'argent sur de la diététique, sur de la data, sur des GPS, sur de l'optimisation de performance jusqu'au plus haut niveau."

Il enchaîne avec une constatation simple, mais bien réel : "Et on s'aperçoit que les mecs se mettent sur le toit jusqu'à 5h du matin."

Il conclut par : "Il faut qu'on soit capable dans le rugby français, par rapport au problème que l'on a aujourd'hui sous les yeux, déjà de bien regarder ce problème et de poser des actions qui soient claires, efficaces et simples surtout."

Alors oui, ce n'est un secret pour personne, mais la troisième mi-temps fait partie intégrante du rugby, mais est-elle compatible avec le monde professionnel ? Pas vraiment. 

Si les derniers événements malheureux qui sont survenus, attristent le rugby français, il se pourrait aussi que ce soit une sonnette d'alarme vis-à-vis de dérives de plus en plus présentes. Aujourd'hui, l'économie du rugby fonctionne en adéquation avec la performance des joueurs et des équipes, et modérer ces fêtes pourrait être une des solutions principales. 

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  • NeST
    16406 points
  • il y a 4 mois

Les joueurs ont le droit d'utiliser leur temps libre comme ils le souhaitent, tant que cela ne nuit pas à leur employeur, comme tout autre salarié. La différence est qu'en tant que "célébrité", toute erreur se voit davantage médiatisée.

Après on tombe dans le cadre de tout sujet à sensation : dès que c'est un tant soit peu médiatisé, il y a certaines personnes qui commentent en disant que cela fait longtemps que quelque chose aurait dû être fait, que c'est incompréhensible, et tout le reste qui va avec... en jouant sur l'effet émotion.

Les "donneurs de leçons" qui arrivent après la bataille, surtout sur un sujet qui existe depuis que le rugby existe, et qui est finalement très peu source de problème, cela a tendance à me fatiguer.

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