VIDÉO. Pro D2 - Biarritz tente de sauver sa tête sur fond de colère des supporters et de lutte intestine

Pro D2 - Le Biarritz Olympique fait appel mais doit trouver plusieurs millions d'euros2,2 millions d'euros selon France Bleu, 2,4 millions d’euros d'après Sud Ouest. Si le montant exact du trou à combler pour le BO n'est pas claire, la réalité est que le club basque a rapidement besoin de trouver de l'argent. Et ce, sous peine de filer tout droit en Fédérale 1. Le Biarritz olympique est depuis une semaine sous le coup d'une relégation financière de la part de la DNACG. Bien évidemment, le club a fait appel afin de réunir la somme nécessaire et apporter les garanties demandées par le gendarme financier. Ce mercredi, le président biarrot Benoît Raynaud, en présence de son prédécesseur Nicolas Brusque, de l'actionnaire Jean-Baptiste Aldigé et surtout d'une centaine de supporters désireux d'avoir des réponses, a fait le point sur la situation.Crédit vidéo : France 3 Nouvelle-Aquitaine

Raynaud ne l'a pas caché, le temps joue contre le BO et la lutte de pouvoir actuelle entre les différents actionnaires n'inspire pas à la confiance du côté des supporters. Ces derniers appellent d'ailleurs à un rassemblent ce samedi. En parallèle, le président en place explique être en négociations avec de gros partenaires pour un montant d'1,5 millions euros. Aldigé confie qu'il est prêt à mettre la main à la poche avec d'autres associés à hauteur de 3 millions. À condition d'avoir les commandes du club. Une proposition supportée par Brusque. Dans une longue intervention, il est également revenu sur les coulisses de son arrivée au club.Crédit vidéo : France 3 Nouvelle-Aquitaine

Bruno Ledoux, qui détient le BOPB à hauteur de 26 % avec Benjamin Gufflet, entend lui aussi avoir son mot à dire. Il rappelle ce vendredi matin que cette situation, qui découle en grande partie du départ de Capgemini, n'est pas nouvelle et "que la famille Gave et moi avions versé 1,5 millions d'euros à la fin du mois de juin", l'an passé. Il indique ne pas vouloir laisser le club partir en Fédérale 1 mais refuse de mettre plus "au vu du contexte actuel et des divisions."