À 61 ans, Novès a dit adieu à la Ville rose en exprimant le bonheur et la fierté qu’il avait eu à entraîner le Stade Toulousain. Un tour d’honneur pour saluer et remercier le public pour résumer toute une carrière que vous connaissez. En revanche, peu de personne ont en mémoire les débuts d’entraîneur du vieux briscard. Même si la véritable ère « Guy Novès » a débuté en 1994 avec son premier titre de champion de France, l’ancien professeur de gym a fait ses débuts 5 ans plus tôt, en 1989. « Cela aurait été inconcevable de faire le choix de Guy Novès à l’époque », a rappelé l’ancien président de Toulouse dans les colonnes de Centre Presse Aveyron. À cette période, c’est le duo des entraîneurs historiques Pierre Villepreux et Jean-Claude Skrela qui dirige le groupe toulousain. Guy, lui, est en charge de l’équipe Juniors.
« On avait besoin d’un nouveau discours, de sang neuf »
Le duo ne faisait plus l’unanimité après une élimination en quart du championnat de France contre Toulon. Fabre s'est alors tourné vers Novès pour suppléer les coachs déjà en place. Malgré une belle première saison et un titre national, son mandat n'est pas allé plus loin. Les 3 personnalités fortes ne pouvaient pas fonctionner plus longtemps. « On m’a alors demandé de trancher car chacun souhaitait voler de ses propres ailes. J’ai longuement discuté avec Guy à cette époque car il tenait le rôle de l’affectif avec les joueurs. La décision de l’écarter n’a donc pas été simple. Mais face aux deux autres qui étaient des légendes à l’époque, vous comprenez… » a précisé Jean Fabre. Dès l’arrivée de Bouscatel en 1993, Novès prendra les rênes de l’équipe première après un détour par Blagnac. La suite, vous la connaissez.
En 2009, l’ancien international français ne voulait pas être sélectionneur. « Je ne ferais pas tout et n’importe quoi pour être entraîneur de l’équipe de France. » Voilà les dires de Novès que vous pouvez retrouver dans un extrait d’Intérieur Sport. Désormais, cette légende du rugby à pris ses responsabilités : entraîner le XV pour devenir la meilleure équipe au monde.
Crédit vidéo : Canal Plus
Jean Fabre au sujet de Novès :
Tout le monde le respecte, l’estime donc on le suit naturellement et on ne rechigne pas à la tâche. C’est un meneur d’hommes hors pair qui a su évoluer avec son temps. Il s’est toujours remis en question au niveau technique car il est arrivé très tard au rugby.
Source : Quand Jean Fabre lançait la carrière de Guy Novès... par Mathieu Roualdés
Pat33600
Trop fort ce Guytou, dans 20 ans on apprendra encore des choses sur lui...
mimi12
Bonne route Guitou le Sorcier !
yandelug
Bis repetita,publié le 25/03/2015(pour apporter modestement ma contribution)
Ne pas oublier que "Guitou"a pris le relai de Skrela & Villepreux au parcours assez remarquable: 3 titres de Champions de France ainsi qu’une finale, 2 Challenges Yves du Manoir et enfin 2 Tournois Internationaux Masters Matra en 1986 et 1990 (compétition « amateur » aujourd’hui disparue, organisée par Toulouse et regroupant des équipes de plusieurs pays. L’ancêtre de la coupe d’Europe en quelque sorte).
Ils réussirent à obtenir tous ces titres en l’espace de seulement 9 saisons. Le tout en proposant un rugby de « Mouvement », spectaculaire et porté vers l’attaque.
Toujours adepte du jeu porté vers l’avant ils déclarent en 2004 :
« On est aujourd’hui dans un jeu trop programmé.,qui se stéréotype forcément. Jusqu’au début des années 2000, le Stade Toulousain jouait d’une certaine façon, Perpignan, Bayonne, Agen, Paris, Toulon, aussi. Il y avait de vraies cultures rugbystiques territoriales, régionales. Aujourd’hui, le monde entier joue le même rugby. »(extrait )