Une domination néo-zélandaise
Dans leur histoire, la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud se sont affrontés pas moins de 105 fois, à partir de 1921 ! Cette rivalité ne date pas d'hier, et a souvent débouché sur les rencontres avec le plus haut niveau de jeu.
Ce samedi soir à Paris, ces deux nations majeures vont croiser le fer, une énième fois, après la déculottée subite par les Néo-zélandais lors du dernier affrontement (35-7). Néanmoins, lorsque l'on regarde l'historique des rencontres entre ces deux équipes, la tendance n'est pas la même.
En effet, les All Blacks se sont imposés à 62 reprises, et n'ont concédé le match nul que quatre petites fois. Les Springboks ont, quant à eux, gagné 39 fois.
Depuis le sacre mondial de ces derniers, les débats se sont rééquilibrés, et les hommes en vert ont remporté trois des cinq derniers matchs.
Une raclée historique
Si désormais, les hommes d'Erasmus peuvent se targuer de faire armes égales avec les légendaires All Blacks, cela n'a pas toujours été le cas. Il ne faut pas remonter au 20ᵉ siècle ou à quelques décennies pour retrouver la trace de la plus large victoire néo-zélandaise sur les Boks.
En septembre 2017, il y a un peu plus de 6 ans, les coéquipiers de Beauden Barrett avaient infligé un 57-0 à une trop faible équipe sud-africaine. En première mi-temps, les Blacks avaient tout simplement déroulé, avec 31 points inscrits en 40 minutes, dont quatre essais !
A la sortie des vestiaires, les partenaires de Pollard avaient tenté de réagir avec une flopée de changements, en la personne de Kitshoff, De Jager et Du Toit. Néanmoins, cette équipe néo-zélandaise n'a rien laissé aux Boks, même pas une brèche, et seulement une tentative de pénalité en première période.
En seconde mi-temps, les Sud-Africains ont subi un 26-0, avec à nouveau quatre essais de plantés, dont un doublé de l'intenable Milner-Skudder. Le Stadium de North Harbour a été le théâtre de la pire correction subite par les Springboks face à une équipe de l'hémisphère sud !
De nombreux acteurs encore présents
Cette lourde défaite ne remonte pas à si longtemps, et tout naturellement, de nombreux protagonistes seront sur le terrain de samedi au Stade de France. Côté néo-zélandais, pas moins de six joueurs étaient titulaires en 2017, et débuteront également la finale de la Coupe du monde 2023.
Parmi eux, les inépuisables Retallick et Whithelock, ainsi que Sam Cane pour compléter le pack. Derrière, Beauden Barrett était de la partie, tout comme Aaron Smith et Rieko Ioane. En 2017, le banc de touche des Blacks était composé d'éléments forts actuels, avec Anton Lienert-Brown, Scott Barrett ou encore Codie Taylor qui enchaîne les titularisations. À noter aussi que Dan Coles portait le numéro 2, et Damian McKenzie le 15.
Les Sud-africains n'avaient pourtant pas fait tourner ce jour-là, et quatre joueurs ayant connu ce revers débuteront aussi le match de ce week-end, Etzebeth, Kolisi, Mostert et Kriel. Le banc de touche des Boks n'avait toutefois rien à envier à celui des Blacks ! De solides cadres étaient présents, avec Du Toit, De Allende, Pollard, Mbonambi et Kitshoff.