Faites le test et demandez à un étranger ce qui caractérise le rugby français. Il vous répondra sans doute deux choses : le « French Flair » et la mêlée. Si le premier a quasiment disparu, symbolisant les problèmes et les performances du XV de France, qu'en est-il de la mêlée ? La question a le mérite d'être simple : celle des Bleus est-elle encore dominatrice ? L'un des emblèmes de notre rugby fait-il toujours partie de nos forces ? Pas sûr.
Pendant longtemps, la mêlée française a été l'arbre qui cachait la forêt, permettant aux Bleus de récolter des pénalités et de remporter des matchs. Aurions-nous été vice-champion du monde en 2011 sans notre paquet d'avants ? Le XV de France des années 2000 aurait-il eu les mêmes résultats sans ses piliers Sylvain Marconnet, Olivier Milloud ou Pieter de Villiers ? Cette phase d'affrontement, au même titre que le combat ©, fait partie intégrante de notre culture. Mais aujourd'hui, notre équipe nationale est à la peine et nos premières lignes ne prennent plus le dessus sur leurs adversaires. En cause ? L'impact, qui, a été supprimé. Si les Bleus se sont montrés solides dans ce secteur en juin dernier, il convient de rappeler que les Wallabies ne sont pas franchement une référence en la matière. Or, lors du dernier VI Nations, les Bleus se sont montrés plus que fragiles : sur 23 mêlées offensives disputés, 7 ont été perdues. Soit un taux de réussite de seulement 69%, loin des standards internationaux (sur le même tournoi, l'Irlande et l'Angleterre tournent à 89 et 79%. Sur le dernier Rugby Championship, les Blacks ont un taux de réussite de 90%.)
Ce faible pourcentage explique peut-être la mise à l'écart de Thomas Domingo. Depuis 2011, Yannick Forestier, Vincent Debaty ou Eddy Ben Arous se sont succédés sans succès à gauche. A droite, l’émergence de Rabah Slimani derrière Nicolas Mas a été soulignée mais le Parisien n'est même plus dans le groupe France. Pour cette tournée, PSA fait confiance à Alexandre Menini (2 sélections) et aux néo-Bleus Xavier Chiocchi et Uini Atonio. Pour quel succès ? Il faut aller vite car dans un an pile, nous connaîtrons déjà le nom du champion du monde 2015.
En attendant, on ne peut s'empêcher de se faire un petit plaisir avec cette compilation vidéo des meilleurs mêlées françaises de ces dernières années. Sûr qu'après avoir vu ça, les étrangers continueront à nous voir de la même façon !
Merci Yoann pour la vidéo
Source : espn
Pendant longtemps, la mêlée française a été l'arbre qui cachait la forêt, permettant aux Bleus de récolter des pénalités et de remporter des matchs. Aurions-nous été vice-champion du monde en 2011 sans notre paquet d'avants ? Le XV de France des années 2000 aurait-il eu les mêmes résultats sans ses piliers Sylvain Marconnet, Olivier Milloud ou Pieter de Villiers ? Cette phase d'affrontement, au même titre que le combat ©, fait partie intégrante de notre culture. Mais aujourd'hui, notre équipe nationale est à la peine et nos premières lignes ne prennent plus le dessus sur leurs adversaires. En cause ? L'impact, qui, a été supprimé. Si les Bleus se sont montrés solides dans ce secteur en juin dernier, il convient de rappeler que les Wallabies ne sont pas franchement une référence en la matière. Or, lors du dernier VI Nations, les Bleus se sont montrés plus que fragiles : sur 23 mêlées offensives disputés, 7 ont été perdues. Soit un taux de réussite de seulement 69%, loin des standards internationaux (sur le même tournoi, l'Irlande et l'Angleterre tournent à 89 et 79%. Sur le dernier Rugby Championship, les Blacks ont un taux de réussite de 90%.)
Ce faible pourcentage explique peut-être la mise à l'écart de Thomas Domingo. Depuis 2011, Yannick Forestier, Vincent Debaty ou Eddy Ben Arous se sont succédés sans succès à gauche. A droite, l’émergence de Rabah Slimani derrière Nicolas Mas a été soulignée mais le Parisien n'est même plus dans le groupe France. Pour cette tournée, PSA fait confiance à Alexandre Menini (2 sélections) et aux néo-Bleus Xavier Chiocchi et Uini Atonio. Pour quel succès ? Il faut aller vite car dans un an pile, nous connaîtrons déjà le nom du champion du monde 2015.
En attendant, on ne peut s'empêcher de se faire un petit plaisir avec cette compilation vidéo des meilleurs mêlées françaises de ces dernières années. Sûr qu'après avoir vu ça, les étrangers continueront à nous voir de la même façon !
Merci Yoann pour la vidéo
Source : espn
Bébert la Godasse
Cela dit, dans les extraits présentés ici, j'ai cru reconnaître le France Australie de 2010, avec un essai de pénalité pour la France sur une mélée australienne enfoncée, et un score final de 59-16 pour l'Australie, et aussi le match France NZ de 2009 à Marseille, score final 39-12 pour les blacks...
Qui a dit "no scrum, no win" ?
m73
Le soucis c'est que depuis quelques années le XV ne domine plus rien. Avant maladroits, moins forts, plus de buteur stars, plus de "vista" etc
ced
disons que c'est tout ce qui nous restait et maintenant ... il nous reste une prière, un cierge, un passage à Lourdes, un grigri ...
Rchyères
L'absence de slimani est quand même inexplicable . On voit arriver menini et chiocci qui ont passé l'après midi à trois mètres du sol face lui à mayol et Mas lui ai préféré alors que cet ex meilleur pilier du monde est loin de son niveau passé
quentin2dakar
Moi je me souviens surtout du discours de PSA lors de son intronisation et de ses souhaits pour le "jeu" : il évoquait le fait que la tendance actuelle du rugby était à l'augmentation du temps de jeu effectif et de la diminution du nombre de mêlée "😜oussée". Pour lui, le "no scrum, no win" allait disparaitre et il fallait que la France ait un temps d'avance pour gagner la coupe du monde.
Peut être ne s'est il pas trompé et que la prochaine coupe du monde se gagnera sans une mêlée conquérante, mais pour le moment il s'est largement planté sur ça!
Et je ne comprends pas que Retière ne soit pas en permanence au chevet de l'EDF sur les mêlées, s'il y a bien un patron là-dessus en France, c'est lui!
virilmaiscorrect
Oui mais ça c'était avant ..... et cela ne nous a pas empêché de prendre des roustes il y a peu de temps !
bencmoi
malheureusement, poser la question ....c'est commencer à y répondre.
nous ne sommes plus les Maîtres du monde à la mêlée.
mais on voit apparaître de jeunes joueurs prometteurs, ce qui laisse espérer des automnes et des étés plus joyeux....en espérant être au point en 2015 !
Mac Sou
Quel plaisir de voir ces superbes mêlées, ça change de maintenant ! 😢
Certes ça parle pas forcément à tout le monde (aux gars de derrière notamment qui préféreront sans doute des envolées lyriques), mais quand tu as joué devant et que tu sais l'intensité et la complexité de cette phase si particulière : Tu bandes !
09581a
Quand on y réfléchit deux seconde, en regardant la vidéo, c'est vraiment un taré le bonhomme qui a inventé la mêlée! 😆
ouvreur10
2:08 On t'a vu Parra 😉
Waltervincent
Quel bonheur de les revoir enfoncer les références dans le domaine que sont les Argentins, les Anglais et surtout les SudAfs ! Il ne faudrait cependant pas oublier que, si les piliers sont là pour tenir, d'où leur nom, ce sont bien les deuxième ligne qui poussent et créent l'avantage, calés par la troisième. Cessons de nous focaliser sur la 1ère ligne et l'impact : le meilleur pilier du monde n'est qu'un coussin pour son adversaire s'il n'a pas un Merle ou ou un Lorieux au cul ! Une mêlée, c'est huit mecs, pas trois ... ou alors on revient en benjamins (de mon époque, ça a peut-être changé, les mêlées à trois sans talonner, juste à la poussée ?).
LouRugby
Et si on était optimiste ?
A droite :
- Slimani : monstrueux et très jeune, avec un peu plus d'expérience internationale il va faire des ravages.
- Mas : une pointure de la mêlée, il a juste besoin de phases de repos pour se régénérer. C'est pour cela que je ne l'aurai pas pris pour les stages et les tests de novembre, il a tout ce qu'il faut en terme d'expérience contrairement aux deux autres, Slimani aurait eu davantage besoin de ces stages et tests que Nicolas.
- Atonio : Pas vu beaucoup de ces matchs, mais il m'a semblé très fort dans ce secteur. Du fait de son age, il va surement progressé, surtout au contact d'un Mas. Il a les atouts pour devenir un monstre. Reste à le tester au plus haut niveau, son grand point faible, peu de matchs de Top 14 et aucune sélection, mais les joutes rugueuses de la Pro D2 a du lui apprendre le combat.
A gauche, les prétendants sont nombreux, mais Menini tient la route, il a fait un énorme match la semaine dernière. Derrière, on est bourré de jeunes prometteurs, qui sont très solide, dans la plus pure tradition française de la mêlée. Seul Ben Arous manque de tenue en mêlée, j'espère qu'il progressera vite car il est très intéressant dans le jeu courant.
Quand à Domingo, mystère. C'était un tueur, mais les nouvelles règles l'ont fortement pénalisé. C'est à lui de s'adapter, il a les cartes en main pour réussir.
pereram
J'avais même pas remarqué que slimani n'était pas dans le groupe, c'était pour moi une évidence, je l'ai toujours trouvé bon en mêlée avec le XV de France.
Il est vrai que sur les dernières 6 Nations, on avait été faible en mêlée, mais en novembre dernier, on avait quand même enfoncé les blacks et les boks.
On se jaugera contre l'argentine, il parait qu'ils ont une bonne mêlée.
Arthur Dent
En effet les années passées on cachait la misère avec la mélée...
Mais franchement, sans lignes arrières cohérentes, on ne peut rien faire....
Allez PSA, fais nous les lignes dont tout le monde rêve, et garde les !!
Indice à l'arrière : Para - Lopez -Huget - Fofana - Fickou - Thomas - Dulin.....
devant : Chiocci - Orioli - Slimani - flanquart - vahamahina - lauret - picamoles - le roux
remplacants : domingo - kayzer - mas - maestri - dussautoir - kockott - bernard....
bon, ça c'est l'équipe que tu vas tester cet hiver et au printemps, et tu remettras les cadres en titulaires pour la CDM et les jeunes sur le banc !
Allez, s'il te plait, écoutes nous....
tom4995
Si seulement c'était le seul problème...